04/10/2012

RECONSTRUIRE LA REPUBLIQUE : UNE NECESSITÉ POUR LA FRANCE

 

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Vivre en France aujourd'hui génère une inquiétude quotidienne, une sorte d'angoisse qui entraîne chez certains de nos compatriotes une panique pour leur avenir et pour celui de leurs enfants.

Il est clair que les problèmes de société sont très nombreux et que les peurs s'accentuent au fil des jours et des semaines qui défilent. Les solutions aux drames humains qui nous entourent existent-elles ? Certes oui, mais faut-il encore réformer un monde qui fonctionne bien mal et faut-il surtout reconstruire notre république. Car c'est un fait flagrant et indéniable, la République française est bafouée, maltraitée, humiliée, dégradée, avilie, insultée et salie par des individus qui ne respectent plus leurs concitoyens et qui rejettent toutes les valeurs de la démocratie.

Evidemment, les dirigeants qui se sont succédés récemment n'ont rien fait pour maintenir un état républicain digne de ce nom : Nicolas Sarkozy a laissé la Nation se dégrader largement pendant les cinq années de sa mandature, et actuellement, François Hollande augmente le pourrissement du Pays qui s'enlise désormais dans le marasme, l'insécurité et l'anarchie.

Peut-on admettre que la République mette en péril ses origines et ses fondements en matière d'indivisibilité, de laïcité et d'égalité sociale ?

Peut-on admettre que la République continue encore de nos jours à dégrader toute son économie en vendant misérablement depuis de bien longtemps son savoir-faire et ses plus hautes technologies aux pays asiatiques ?

Peut-on admettre que la République ne réagisse pas contre les délocalisations d'entreprises ou contre leurs fermetures abusives ?

Peut-on admettre que la République se complaise dans une situation sociale comportant plus de 3 millions de chômeurs, sans une volonté réelle de changer les règles économiques et financières ?

Peut-on admettre que la République supporte dans l'indifférence l'insécurité des citoyens, jusqu'à dispenser de peines certaines catégories de délinquants ?

Peut-on admettre que la République accepte que certaines villes comme Marseille notamment, soient plongées dans le chaos et la terreur orchestrés par des bandes mafieuses ?

Peut-on admettre que la République tolère les violences envers les enseignants ?

Peut-on admettre que la République ne stoppe immédiatement pas les arrivées illégales de milliers d'étrangers qui à la longue, appauvrissent notre économie, nos finances publiques et au final les plus pauvres d'entre nous ?

Peut-on admettre que la République inscrite dans la laïcité depuis 1905 finance de nos jours la construction d'édifices religieux ?

Peut-on admettre que la République fasse appel au Qatar pour financer les banlieues et le cités alors que cet Etat pratique une politique anti-démocratique et présente un Islam archaïque et particulièrement radical ?

Peut-on admettre que la République veuille instaurer le vote des étrangers (non titulaires de la nationalité française) alors que son rôle est de défendre l'identité française, symbole de notre citoyenneté et de toute notre histoire ?

Peut-on admettre que la République avalise le communautarisme alors que l'article 1er de la Constitution précise que "La France est République indivisible, laïque, démocratique et sociale" ?

Peut-on admettre que la République ne sanctionne pas les fauteurs de troubles qui brûlent le drapeau français et qui insultent publiquement les idéologies de notre Pays ?

Peut-on admettre que la République pratique une politique laxiste bénéficiant essentiellement à des profiteurs peu scrupuleux au détriment de citoyens honnêtes ?

Enfin, peut-on admettre que la République disparaisse un jour ou l'autre au profit d'une dictature militaire, extrémiste ou pourquoi pas ... religieuse ?

Bien évidemment, personne - je le suppose - ne souhaite que disparaissent nos libertés et notre démocratie. Mais faut-il dès maintenant que chacun d'entre nous ait conscience des menaces qui nous guettent à chaque instant, dangers dont le gouvernement actuel comme les prochains qu'ils soient de gauche ou de droite ne nous protègeront pas très certainement.

Il faut donc que nous ayons le courage de nous rassembler, de nous unir, de nous organiser, de créer des projets communs pour reconstruire une République semblable à celle qu'ont bâti nos aînés, mais en évidence largement tournée vers l'avenir et le troisième millénaire.

Reconstruire la République, édifier une nouvelle société plus juste et plus égalitaire où chaque citoyen aura sa place et respectera l'autre, voilà le plus bel objectif que nous pouvons espérer pour la France. Pour les prochaines échéances électorales, ne laissons plus gouverner les grands partis traditionnels qui, par leur laisser-aller depuis 1981, ont conduit la Nation à la faillite et ont provoqué au fil du temps la perte de nos droits et de nos acquis sociaux.

Rassemblons-nous pour que notre Pays retrouve sa prospérité, son plein emploi et sa justice.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

Mail : cafe.republicain@gmail.com

 

 

25/09/2012

La République a-t-elle sa place à l'Elysée ?

 

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Au cours des journées du patrimoine des 15 et 16 septembre derniers, les médias ont réalisé de nombreux reportages sur le Palais de l'Elysée, et particulièrement la télévision qui a largement mis en valeur la somptueuse résidence présidentielle.

Ce très bel édifice répertorié au 55 rue de la rue du Faubourg Saint-Honoré a connu une grande histoire liée particulièrement à ses débuts à la Royauté et à l'Empire. Il faut dire qu'il est bien loin de nos véritables valeurs populaires, du fait qu'il a représenté pendant longtemps la grande noblesse d'une époque : construit pour Louis Henri de La Tour d'Auvergne en 1720, puis remis en cadeau par Louis XV à sa favorite, la marquise de Pompadour en 1753, devenu palais princier de Joachim Murat, puis résidence impériale de Napoléon 1er et de Napoléon III (autoproclamé empereur après avoir renversé la République par un coup d'Etat) il ne paraît pas d'être le vrai symbole d'un Etat républicain. D'autant plus que les divers "locataires" présidentiels ont largement modifié les lieux selon leurs goûts personnels, en entreprenant de gros travaux souvent très coûteux à la charge ... de nos impôts évidemment !

"L'Elysée", expression utilisée généralement par métonymie par le monde médiatique a abrité jusqu'à ce jour 24 présidents de la République, de Louis-Napoléon Bonaparte (devenu Napoléon III) à François Hollande, installé dans ce lieu depuis le 15 mai 2012.

Si vous avez eu déjà l'occasion de visiter le Palais de l'Elysée, vous aurez pu constater facilement le faste de cette majestueuse demeure où près de personnes sont au service du Président, véritable monarque républicain. Sur une surface immobilière exploitée portant environ 11.279 m2 (dont 300 m2 d'appartements privés), 365 pièces détiennent 2000 meubles précieux dont 200 tapisseries, 6000 pièces d'argenterie et 3.000 pièces de verrerie de baccarat. Sans oublier une cave à vin comportant 12.000 bouteilles !

Alors, le Palais de l'Elysée a-t-il l'âme d'une résidence républicaine ? Certainement pas, même si tous les présidents de la IIIème à la Vème République n'ont jamais envisagé, à une exception près, d'installer ailleurs le siège et les services de la Présidence. L'exception fut donc Charles de Gaulle. Le général, en sa qualité de chef d'Etat occupait bien ce lieu, mais le détestait à cause de son histoire tristement chargée : abdication de Napoléon 1er, logement du duc de Wellington, coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte supprimant la république au profit de l'empire, mort rocambolesque de Félix Faure, etc ...). Il songea même à une translation de la présidence sur un autre site tels que les Invalides, l'Ecole Militaire, le Louvre et surtout le Château de Vincennes dont la rénovation s'avéra alors trop coûteuse.

 

Dans la réalité, comme par tradition, le Palais de l'Elysée est resté jusqu'à ce jour comme la résidence présidentielle officielle. Mais dans le siècle où nous vivons aujourd'hui, logiquement bien lointain des pompeuses époques royales ou impériales, en cette période où la crise économique plonge de très nombreux français dans le désarroi, la précarité et la misère, les fastes de l'Elysée deviennent des provocations à l'égard d'un peuple en détresse dont l'avenir est plus qu'incertain.

Il ne faut pas que le système républicain ressemble au pouvoir qu'occupa la noblesse en France pendant des siècles. Comme l'a dit si bien François Hollande pendant sa campagne électorale, la République doit être exemplaire, et sur ce point, il a parfaitement raison. Mais faut-il encore avoir la volonté de changer son fonctionnement : moins de députés, moins de ministres, et réforme systématique des collectivités locales et régionales.

Pour en revenir à l'Elysée, la République devrait changer de site pour s'établir dans un endroit plus modeste et plus populaire. Ce serait alors un réel symbole pour la vraie démocratie, celle qui représente la Nation et les couches sociales les plus populaires.

La Présidence de la République à l'Ecole Militaire, pourquoi pas ?

Quant à l'Elysée, il pourrait devenir alors le Musée de l'histoire de la République avec ses grands jardins réservés au public, un bel espace dédié à tous ceux et celles qui ont combattu pour les libertés du Peuple depuis la grande Révolution française.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

Mail : cafe.republicain@gmail.com

19/09/2012

Gilbert Collard a-t-il raison ?

 

GIlbert Collard, France, étranger

Mercredi dernier, au cours d'un débat très agité, l'Assemblée Nationale a rejeté à main levée l'amendement du Gilbert Collard qui proposait de réserver les emplois d'avenir « en priorité aux jeunes de nationalité française ».

Inutile de préciser le tollé qui s'est déclenché dans les rangs de la gauche quand le député a commencé à lire son amendement au projet de loi sur les emplois d'avenir, stipulant que « l'emploi d'avenir s'adresse en priorité aux jeunes de nationalité française, et subsidiairement aux citoyens des États membres de l'Union européenne ».

« Que vous ont fait les Français ? » s'est exclamé Gilbert Collard, qui, sans appartenir au Front National, reste l'un des deux élus de ce même parti.

«Je n'ai pas à m'expliquer devant une assemblée qui, quand on se met à parler de la France,se met à hurler », a-t-il ajouté avant de regagner son banc dans une grande colère.

«C'est Gilbert Collard qui hurle parce qu'on s'oppose à sa conception de la société française», a rétorqué le député apparenté socialiste de Martinique Serge Letchimy. « Dans la sociétéfrançaise, on ne fait aucune distinction de race, de couleur ou d'origine », a-t-il poursuivi.

Allons donc ! Que chacun de nous devienne raisonnable et se comporte en véritable républicain ! Indéniablement, le député Collard défend les valeurs d'une démocratie telle que nos aînés ont pu la connaître, à savoir une république basée sur l'identité française et les idées patriotiques.

Personnellement, même si je n'appartiens pas au Front National et si je n'ai du reste aucun lien politique quelconque avec cette formation politique, je reconnais que le FN ou ses sympathisants ont parfois raison dans leurs propos, et notamment quand il est souligné que les français sont mis à l'écart du système démocratique.

Qu'appelle-t-on donc par français ? Clairement, ce sont tous ceux et celles qui sont titulaires de la nationalité française.

Et il est évident que les français qui ont acquis cette nationalité, soit par leur origine, soit par l'acquisition administrative, doivent bénéficier d'une préférence face aux étrangers dont le nombre ne fait que croître sur notre territoire.

Nous connaissons parfaitement le nombre trop nombreux de citoyens français à la recherche d'un emploi, et en particulier les jeunes qui ont bien du mal aujourd'hui à s'intégrer dans le marché du travail. Ces oubliés de la société doivent-ils laisser leur place à des étrangers qui n'ont aucune affinité avec la France ? Evidemment non, encore que la nation française ne doit rejeter aucun immigré, dans la mesure où elle accomplit ses devoirs envers ses compatriotes.

Alors, essayons d'apporter de vraies solutions afin que chaque individu trouve sa place dans notre société, quelles que soient ses origines et sa culture, mais conservons un égard pour les citoyens et les citoyennes de France qui servent chaque jour notre Pays et qui lui apportent réellement soutien et reconnaissance.

Et à ce niveau, je pense sincèrement que Gilbert Collard a raison.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

Mail : cafe.republicain@gmail.com