30/10/2014

La France va-t-elle s'effondrer ? le mauvais présage des Etats-Unis

Nous l'avons constaté à maintes reprises : l'Allemagne ne nous aime guère et ne nous veut pas grand bien. Mais qui aurait pu le croire des États-Unis ?

Ces jours derniers, le journal Les Échos vient de publier un article qui, s'il n'est pas du tout sympathique pour la France, est particulièrement inquiétant. L'une des grandes « stars » du Wall Street, Davis Einhorm vient de conseiller ce lundi de « parier sur les banques grecques et contre la France ».

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Incroyable, mais vrai. Le PDG de Greenlight Capital qui n'est pas n'importe qui et à qui l'on doit notamment l'anticipation de la faillite de Lehman Brothers, dit les choses carrément. Ainsi, il dresse un tableau très angoissant de la situation de la France en déclarant : "les marchés obligataires considèrent la France comme l'Allemagne, alors qu'elle ressemblebien davantage à la Grèce". (…) "La Grèce a bu la potion amère, elle a restructuré ses obligations et son économie. Elle a cessé de vivre au-dessus de ses moyens. La France, elle, semble trop fière pour se réformer."

Ce qui est grave, c'est la réalité de la situation. En effet, Davis Einhorm ne bluffe pas. Et il arrive bien à démontrer, chiffres à l'appui, que la charge payée par la Grèce est maintenant inférieure à celle de la France.

Alors, que penser de tout cela ? Nous savons que la dette sur 10 ans ne négocie à 1,3 % en France et à 9 % en Grèce. Selon ses analyses, Davis Einhorm déclare en conclusion : "si les marchés révisent le risque souverain français à sa juste valeur, le service de la dette française va devenir insupportable. C'est pourquoi nous recommandons de vendre (à découvert) la dette française." En parallèle et inversement, il recommande d'acheter certaines obligations de banques grecques …

Pour terminer, le grand financier confie : "les investisseurs s'inquiètent tous de la Grèce, mais ils devraient s'inquiéter davantage de la France. Le rendement des obligations françaises, tel qu'on le connaît aujourd'hui, ne devrait pas exister."

La France va-t-elle donc s'effondrer ? Ne soyons pas trop pessimistes ni fatalistes, bien que les pays étrangers, pour la plupart d'entre eux, prédisent un mauvais sort pour notre Pays.

Nous pouvons encore nous relever, à condition que la Nation change d'état d'esprit. Ne crions plus que nous sommes les meilleurs alors que nous restons à la traîne de l'économie. Soyons modestes et faisons notre mea culpa pour nos erreurs et surtout pour notre laxisme.

Il semble que le président Hollande ne l'ait pas compris encore. Pourtant, il devrait savoir que la France ne se relèvera pas d'un coup de baguette magique ou par un fait de hasard.

Les grandes réformes sont nécessaires et parmi les socialistes du gouvernement, seul Emmanuel Macron semble l'avoir saisi. Ces réformes vont obligatoirement dans le sens de l'austérité. Et bien que l'on veuille repousser ce sacrifice, il faudra bien un jour ou l'autre admettre la rigueur si nous voulons préparer l'avenir de la Nation et forger le bonheur des jeunes générations.

Pierre Reynaud

Essayiste-historien - Auteur de Révoltez-vous !

www.pierre-alain-reynaud.com

www.la-revolution2014.fr

13/10/2014

Une autre idée de la France est-elle en marche ?

« Toute ma vie, je me suis fait une certaine idée de la France. Le sentiment me l’inspire aussi bien que la raison. Ce qu’il y a, en moi, d’affectif imagine naturellement la France, telle la princesse des contes ou la madone aux fresques des murs, comme vouée à une destinée éminente et exceptionnelle. J’ai, d’instinct, l’impression que la Providence l’a créée pour des succès achevés ou des malheurs exemplaires... »

Charles de Gaulle "Mémoires de guerre"

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Comment ne pas être sensible à ces mots …

Nous le savons tous : le général de Gaulle fut un homme extraordinaire. Extraordinaire par ses actions, extraordinaire par ses pensées, extraordinaire par son amour pour la France, au point de constater que notre belle Nation fut certainement une "maîtresse" durant toute son existence.

Mais faut-il le dire, Charles de Gaulle ne fut pas le seul à avoir eu une "certaine idée de la France" ; d'autres, tels que Jacques Chaban-Delmas, André Malraux, Pierre Messmer ou encore Georges Pompidou ont eu aussi, une vision particulière de notre beau Pays qui fut pendant longtemps la fierté de nos concitoyens.

Aujourd'hui, le monde a changé ; la classe politique aussi : depuis François Mitterrand, en passant par Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et actuellement François Hollande, nos dirigeants n'ont plus le désir réel et sincère de voir la France prospérer et se positionner comme une grande puissance mondiale. Pires, les responsables politiques ne paraissent pas avoir eu dans leurs actions passées, comme dans leurs actions présentes, un véritable attachement à la Nation. Les attitudes des uns et des autres ne révèlent aucun signe de foi profonde ni envers les institutions républicaines, ni envers le peuple dont ils ignorent, ou plutôt, préfèrent ignorer, les difficultés et les souffrances.

Mais cette indifférence envers la démocratie ne touche pas uniquement la classe politique proprement dite : dans les faits, elle atteint aussi une grande partie du peuple français qui, déconcerté et perdu, ne réagit plus face aux événements et ne parvient donc pas à manifester son mécontentement et son indignation. Ainsi, les salariés d'usines qui voient disparaître leur outil de travail et qui combattent avec acharnement pour sauver leur emploi, n'arrivent plus à sensibiliser les populations pour obtenir de leur part un soutien dans la lutte courageuse mais désespérée qu'ils ont entreprise. Il est clair, de nos jours, que le système de l'individualisme prédomine, alors que la solidarité nationale recule désormais dans l'esprit des citoyens.

C'est dans ce contexte lamentable et douloureux que la France risque de basculer et de sombrer rapidement dans la débâcle ; ce naufrage facilitera à court ou moyen terme, l'arrivée d'une dictature ou la domination d'un état islamique déjà bien installé dans les banlieues et au cœur même des cités.

Dans de telles conditions, que sera devenue la France dans quelques années ?

Personnellement, je n'ose pas l'imaginer et je crains le drame.

Mais toutefois, il subsiste un légère espérance : ce bien mince espoir, c'est celui de certains de nos compatriotes qui refusent que la France sombre sous la domination d'un système financier prédateur ou soit exterminée par un islam exterminateur.

 

Et c'est la raison pour laquelle je viens de rejoindre voici quelques jours le mouvement pour la 6 ème république qui permettra de faire une table rase et de mettre, je l'espère, un terme aux dérives de toutes sortes, comme aux violations des institutions de la démocratie. A ce sujet, j'invite dès maintenant, tous les républicains à faire de même et à soutenir cet immense projet qui restituera le pouvoir au peuple.

Je profite également de cet article, pour conseiller à tous ceux qui partagent mes idées, à lire l'admirable livre d'Eric Zemmour « Le suicide français », un ouvrage qui mérite d'être analysé par les réflexions qu'il dégage.

Clairement, je pense et j'espère, qu'une idée de la France autre que celle qui existe aujourd'hui, va naître peu à peu dans l'esprit des citoyens. Si la France reste ouverte au brassage social comme elle l'a toujours été au cours des siècles, elle ne doit pas pour autant perdre son identité et se laisser influencer par des idéologies ou des dogmes qui n'ont rien à voir avec les valeurs fondamentales de la République française.

Il est donc grand temps que les Français se réveillent et démontrent leur détermination à vouloir conserver les fleurons de notre patrimoine national, qu'il soit politique, économique, social ou culturel.

La France doit être énergique. Les citoyens ont le devoir de défendre leur nation dont l'exemplarité n'a jamais failli. L'honneur, le respect et la force de notre Pays doivent le conduire vers le meilleur, le sublime, voire l'exception.

C'est ainsi que nous, citoyens et citoyennes, devons tous ensemble, nous faire une certaine idée de la France, celle qui défendra nos libertés et qui assura l'avenir des générations.

Pierre Reynaud

Essayiste-Historien

AUTEUR de REVOLTEZ-VOUS ! (Editions Edilivre)

www.la-revolution2014.fr

Réseau Facebook : https://www.facebook.com/pierrealainreynaud75

 

08/05/2014

Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République

 

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Quel avenir pour la France ?

Monsieur le Président,

Parlant au nom de certains groupes de citoyens, je me fais ici leur porte-parole dans cette lettre ouverte que je vous adresse en ce jour anniversaire.

Il y a deux ans, vous étiez élu président de la République par les français. Une très bonne nouvelle le 6 mai 2012 pour ceux et celles qui croyaient en vous et qui espéraient un vrai changement pour la France à travers les réformes que vous proposiez.

Dans la réalité, les espoirs se sont vite transformés en désillusions. Erreurs de stratégies politiques ou manque d'appréciation pour gérer les problèmes de la Nation ? Les deux sans doute, et au delà de ces fautes, nous ne pouvons que constater la situation largement dégradée de la France depuis le départ de Nicolas Sarkozy, alors que ce dernier l'avait laissée lui-même dans un état assez compliqué.

Ainsi, très nombreux aujourd'hui sont les électeurs et les électrices qui expriment largement leurs regrets pour avoir fait confiance au Parti socialiste dans la gouvernance du Pays.

Je ne reviendra donc pas sur toutes les critiques qui ont pu être faites dans la gestion du gouvernement Ayrault au cours de cette première phase du mandat présidentiel, ni sur l'indéniable constat d'échec, tout spécialement marqué dans le domaine de l'emploi et de l'économie. Comme une majorité de citoyens aujourd'hui, je souhaite simplement connaître la vérité et surtout le chemin sur lequel notre destin est engagé désormais.

A vrai dire, et à l'heure actuelle, nous n'avons aucun élément susceptible d'y voir plus clair et je ne ferai sans doute aucune exagération en disant que la Nation est dans le brouillard le plus profond.

Je vous pose donc ces questions qui, à mon avis demandent réponses :

Avez-vous un plan précis pour faire reculer le chômage ?

Avez-vous mis en place une stratégie pour relancer le système économique, en dehors du pacte de responsabilité qui ne semble pas être une mesure efficace et sérieuse ?

Avez-vous le souhait de réformer l'Education en profondeur afin d'apporter aux jeunes générations les moyens nécessaires pour construire le grand avenir de la France ?

Avez-vous la volonté de restituer aux français la sécurité, la justice, l'égalité entre nos compatriotes, ainsi que les libertés fondamentales de la démocratie ?

Avez-vous également l'objectif de faire reculer l'immigration intensive, l'une des causes de certains déséquilibres ressentis par les citoyens ?

Avez-vous une pensée réelle pour les plus démunis et pour tous ceux qui souffrent moralement et physiquement de la grande précarité ?

Avez-vous la volonté maintenant de transformer vos promesses (celles du meeting du Bourget le 22 janvier 2012 ) en actes précis, comme par exemple la lutte soutenue envers le monde de la finance ?

Monsieur le Président, aimez-vous vraiment la France et qu'allez-vous faire d'elle ?

Monsieur le Président, avez-vous rfléchi à ce que l'Histoire de la République pourra retenir de votre personnalité en fonction de vos attitudes positives ou négatives dans la gestion de la Nation ?

Monsieur le Président, pensez-vous parfois à Jean Jaurès ou à Charles de Gaulle qui ont fait chacun à leur manière, la grandeur de la France ?

Monsieur le Président, j'ose encore vous faire confiance comme la plupart des français qui ont cru à vos projets.

J'espère que la seconde partie de votre quinquennat sera plus productive et permettra à notre Pays d'amorcer une renaissance démocratique digne de ce nom.

Dans le cas contraire, ce serait une véritable catastrophe pour la Nation, et de ce fait, votre comportement deviendrait difficilement pardonnable.

Monsieur le Président, avant de terminer cette lettre et avec tout le respect que je vous dois, je vous demande une dernière fois d'appliquer le Grand Changement pour l'avenir du Pays et de nos enfants. Il faut sauver la France des périls qui la guettent ! Il faut sauver la Nation car elle est à cette heure en très grand danger.

Mais si hélas, vous n'aviez pas l'intention de suivre cette voie de salut pour le bonheur de notre nation française qui est très chère à nos cœurs, la seule solution raisonnable serait alors d'envisager votre départ anticipé précédé de votre démission.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma haute considération.

Pierre Reynaud

Historien – Essayiste – ancien chef d'entreprise.

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