29/01/2014

François Hollande a perdu le pari de l'Emploi

 

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Depuis plusieurs mois, à chacune de ses interventions télévisées, François Hollande nous a annoncé une inversion du chômage à la fin de l'année 2013. Ses certitudes pouvaient nous faire réfléchir et nous inviter à croire parfois ses affirmations, bien que notre scepticisme prenait souvent le dessus en raison de la situation économique extrêmement difficile du moment.

Ce lundi 27 janvier 2014, la sentence est tombée avec les chiffres publiés par Pôle Emploi qui publie une nouvelle hausse de 0,3 % des demandeurs d'emploi pour la période de décembre 2013, soit 10.200 chômeurs de plus sur le dernier mois de l'année, totalisant ainsi 3.303.200 personnes inscrites, un record absolu que l'on ne peut que constater, malgré le déni du gouvernement qui voit même à sa manière (???) une certaine embellie dans les chiffres du dernier trimestre.

Qui se moque de qui ?

Sans aucun complexe, François Hollande n'admet pas son échec malgré la faillite de sa politique : le président se donne désormais un peu plus de temps, voulant être jugé sur le chômage … en 2017 !!!

Ainsi, il se retranche aujourd'hui derrière le très nouveau « pacte de responsabilité » qui devrait être porteur (soi-disant !) de créations d'emplois. Mais dans le meilleur des cas, et donc dans une situation qui pourrait apparaître presque positive, ce pacte ne permettra pas de résorber sensiblement le chômage, et concrètement il sera voué à l'échec en raison notamment du refus du MEDEF à prendre des engagements clairs et précis en la matière. Un enfumage de plus de la part du Chef de l'État ...

La seule possibilité de créer de l'emploi en France se concrétise uniquement dans l'arrivée d'une forte croissance produite par l'augmentation notable du pouvoir d'achat de chaque citoyen. Mais avec l'aggravation de la pression fiscale, cette croissance devient tout simplement impossible.

Cependant, il existe une solution concrète à mettre en place pour créer rapidement cette fameuse croissance que tout le monde attend : cette méthode faut-il le dire, est relativement simple, et elle consiste en particulier à rééquilibrer l'ensemble des salaires en augmentant ceux qui sont les plus bas, sans pour autant que cette réforme ait une incidence sur le coût de la vie.

Ainsi, dans mon analyse économique, je m'appuie sur cette stratégie que je développe dans mon livre intitulé « Révoltez-vous ! - Manifeste citoyen pour une révolution pacifique », publié depuis quelques jours aux éditions Edilivre.

Mais faut-il encore que François Hollande ait la volonté et le courage de mettre en place ce dispositif qui pourrait transformer rapidement le visage de l'économie française, même s'il risque d'être décrié par certains privilégiés.

Alors, avant de terminer cet article, je fais appel à tous les citoyens et citoyennes de France pour lire dès maintenant « Révoltez-vous ! - Manifeste citoyen pour une révolution pacifique », un ouvrage de 176 pages qui vous apportera un ensemble d'idées et de suggestions indispensables pour changer le sort de la Nation et assurer l'avenir de notre jeunesse et de toutes les générations futures.

IMPORTANT :

Je m'empresse de préciser que mon intervention en faveur de l'achat de ce livre, n'a aucune attitude mercantiliste, m'étant engagé personnellement à reverser tous mes droits d'auteur aux principales associations caritatives à savoir : le Secours Populaire, le Secours Catholique et lesRestos du Coeur.

Je suggère donc que vous achetiez ce livre en vente en librairie ou directement sur le site de l'éditeur EDILIVRE : en faisant ce geste, vous viendrez en aide aux personnes les plus démunies dont la souffrance est d'autant plus vive que la crise les frappe sans pitié.

Par avance, je vous remercie de votre geste que je qualifierai d'acte citoyen.

Accès direct au livre :  http://www.edilivre.com/revoltez-vous-pierre-reynaud.html

Pierre Reynaud

Sites internets :http://www.la-revolution2014.fr/

www.pierre-alain-reynaud.com

 

15/01/2014

Indignez-vous ! Révoltez-vous ! Hommage à Stéphane Hessel, un GRAND parmi les GRANDS.

 

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Voici bientôt un an, disparaissait Stéphane Hessel, tour à tour diplomate, ambassadeur, résistant, écrivain, militant politique et formidable défenseur des Droits de l'Homme comme chacun a pu le constater tout au long de sa vie.

En 2010, au sommet d'une très longue carrière jalonnée de prises de position courageuses et influentes, il signe un essai extraordinaire « Indignez-vous » qui va bouleverser le monde entier. Ce petit ouvrage, véritable phénomène d'éditions traduit en 34 langues et vendu à plus de 3 millions d'exemplaires dénonce le creusement des inégalités de richesse, souligne le poids du monde financier dans les choix politiques et dénonce clairement l'affaiblissement de l'héritage social du Conseil National de la Résistance, à savoir tout spécialement la sécurité sociale ainsi que le régime des retraites.

De même, « Indignez-vous » évoque la difficile situation imposée par l'État d'Israël à la Palestine et notamment à la Bande de Gaza, ce qui ne manque pas d'entraîner alors certaines critiques violentes de la part des institutions juives de France.

Quoi qu'il en soit, l'écrit reste un acte puissant de fermeté et de révolte qui ne manque pas d'interpeller les consciences, une réussite incontestable de son auteur en raison de ses fortes influences sur les populations qui vont manifester un peu partout en Europe, et tout d'abord en Espagne au cours du mois de mai 2011 où les nombreux manifestants n'hésiteront pas à se dénommer eux-mêmes les « indignés » (indignados) en référence au livre de Stéphane Hessel. D'autres manifestations vont suivre rapidement, à Athènes, à Liège, à Bruxelles, ainsi qu'à Paris et dans d'autres villes européennes, sans oublier celles outre Atlantique touchant les États-Unis comme Occupy Wall Street à New York, le 17 septembre 2011.

Malgré le mécontentement des peuples et leur souhait de se soulever contre une politique de mondialisation désastreuse, les mouvements contestataires vont s'essouffler peu à peu.

Et que reste-t-il aujourd'hui de cet engouement pour l'indignation et la révolte ?

Si le Monde vacille, si l'Europe connaît de grosse difficultés, et si la France elle-même la France ne va pas bien du tout, les peuples subissent, acceptent et se taisent.

Dommage ! Car si la réactivité disparaît de nos citoyens, la domination des pôles financiers sur les politiques économiques et sociales anéantira les peuples pour réinstaller bientôt une ère que je qualifierai moyenâgeuse.

Pierre Reynaud

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21/12/2013

Quand Edouard Martin retourne sa veste ... par P.A. Reynaud

 

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Contrairement à aujourd'hui, nous l'avions connu bien différent dans sa lutte acharnée pour sauver le site ArcelorMittal de Florange. Quelque peu trahi par Nicolas Sarkozy puis par François Hollande, il était devenu le leader de la défense des sans-grades, des petits ouvriers et en général de tous les salariés menacés par le grand patronat.

Cet homme, c'est Edouard Martin, le fougueux représentant de la CFDT des hauts-fourneaux mosellans devenu en quelques jours l'invité de toutes les chaînes de télévisions.

Condamnant Monsieur Mittal par des propos violents, puis prenant à partie François Hollande, Président de la République, il n'hésite pas en décembre 2012 à s'adresser à ce dernier directement à la télévision en employant ces mots grinçants : « Nous allons être votre malheur si vous ne cessez pas votre mensonge ! ».

Indéniablement, l'homme a parfaitement le sens de la formule et se positionne comme un meneur d'hommes très prisé des médias.

Pour la plupart des salariés du groupe ArcelorMittal, Edouard Martin devient alors un symbole, une sorte d'icône social qui n'a peur de rien, reproduisant l'image de la lutte des classes contre les « voyous » de l'industrie et de la finance. En quelque sorte, un Etienne Lantier sorti tout droit de de Germinal … Il faut dire que Martin fait rêver la classe ouvrière : l'espoir de reconquérir Florange, l'espoir de faire plier l'homme d'affaires indien Lakshmi Mittal, industriel et président d'Arcelor, l'espoir de gagner une grande bataille sociale.

Au final, rien ne se passe et le syndicaliste CFDT de chez Mittal se fait soudain plus modéré et s'offre même la publication d'un livre « ne lâchons rien » un titre grandement prometteur … histoire de donner un vrai statut à sa notoriété déjà bien relayée par le monde médiatique.

Inutile de préciser que ce livre s'est très bien vendu !

En fait, Edouard Martin prépare déjà sa reconversion : le passage d'une classe prolétarienne à celle de la politique avec les avantages matériels et financiers que cela comporte.

Aujourd'hui c'est réussi. Le « petit ouvrier » de Florange passe dans la cour des grands. Il entre en politique, non pas par la petite porte, mais en tant que tête de liste du PS aux élections européennes de mai 2014 dans la région Grand-Est. Incroyable, non ?

Sans complexe, après avoir violemment critiqué François Hollande et son équipe, il cautionne désormais le Parti socialiste pour assurer son propre avenir … mais très certainement pas celui des autres.

A cette heure, la déception est bien présente chez de nombreux syndicalistes. Et si Monsieur Martin, futur député européen estime n'avoir aucune leçon à recevoir de qui que ce soit, il n'en reste pas moins vrai que la plupart de ses anciens camarades considère qu'il trahi ses amis, comme il a trahi également ses idées et ses engagements.

Devenir député européen, c'est entrer dans un système politique très prisé où « la soupe estbonne ». Edouard Martin l'a parfaitement compris, et abandonnant le bleu de chauffe pour le costume branché, il se créé aujourd'hui un bel avenir avec l'appui inconditionnel du PS sans oublier la forte respectabilité dont il va jouir dans les milieux politiques.

Ainsi, pendant que Monsieur Martin siégera au Parlement européen dans la quiétude et le confort réservé aux députés, ses anciens collègues de travail traîneront la savate devant les bureaux de Pôle Emploi en attendant un hypothétique travail ou simplement un « sale petit boulot ».

Cet exemple parmi tant d'autres révèle bien le peu d'intérêt qu'une majorité de responsables syndicaux accorde à leurs compagnons de route, préférant privilégier leur carrière et leurs ambitions personnelles au lieu de prendre la défense des intérêts généraux des travailleurs.

Mais ce n'est pas nouveau, et au fond ce qui est regrettable, c'est la duplicité d'un syndicalisme complaisant avec le pouvoir, phénomène que l'on a toujours rencontré au fil des décennies passées.

Et lorsque certains faits délictueux réels seraient susceptibles de « faire sauter la République », les syndicalistes sont toujours présents pour tempérer les esprits afin de protéger le pouvoir politique du moment.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet :www.pierre-alain-reynaud.com

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