08/11/2014

La destitution du président de la République : un acte possible aujourd'hui ?

Nouveau dans la démocratie et cependant, le sujet reste assez discret : la destitution du président de la République. Le Sénat vient de voter le projet de loi visant à mettre en place le processus de destitution du président en cas de « manquements graves ».

Pourtant, ce texte n'est en lui-même pas très récent, puisqu'il avait été voté déjà par l'Assemblée nationale en 2012 ...

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Effectivement, les sénateurs ont adopté d'une manière définitive le texte de loi qui prévoit la destitution possible du chef de l'État par le Parlement (Assemblée nationale et Sénat) réuni en Haute Cour, en cas de « manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat ». Il faut noter ici que le projet de loi remontant à la réforme constitutionnelle de 2007 n'avait pas été encore mis en place ; cependant, en janvier 2012, sous le mandat du président Sarkozy, l'Assemblée nationale de l'époque l'avait adopté dans les mêmes termes, à une confortable majorité.

Pareillement, le projet de loi en question vient d'être voté au Sénat avec 324 voix pour et seulement 18 voix contre, ces dernières représentées par les 18 sénateurs communistes qui désapprouvent à l'unanimité une condamnation du président de la République pour des actes liés à sa fonction. Avant sa promulgation, ce projet de loi sera examiné par le Conseil constitutionnel qui appréciera sur le bien fondé des textes qui s'y réfèrent.

Dans la réalité, que permettra cette loi ? Si le président est accusé de « manquement à ses devoirs » visiblement « incompatible avec l'exercice de son mandat », il pourra faire l'objet de poursuites entraînant une procédure de destitution. Pour cela, il faudra que l'une des deux chambres du Parlement adopte à la majorité des deux tiers une proposition de réunion de la Haute Cour. Et si cette proposition est réalisée, elle sera alors communiquée à l'autre chambre qui devra alors, très rapidement, la mettre à l'ordre du jour.

A ce moment-là, il existe deux possibilités : la première, c'est le rejet de la proposition avec évidemment, la fin de la procédure. La seconde, c'est la validation de la proposition par les deux chambres. Dans cette dernière condition, la Haute Cour peut se réunir ; les députés et sénateurs sont alors représentés par une commission présidée par le président de l'Assemblée nationale.

Quant au président de la république mis en cause, il pourra lui-même être présent ou se faire représenter dans le cadre d'une audition ; sachant qu'il bénéficie d'un droit de participation aux débats conduits par la Haute Cour.

A la fin de toutes les discussions qui auront animé l'enquête, cette même Haute Cour disposera d'un mois pour décider du bien fondé de la proposition, soit en prononçant la destitution du chef de l'État, soit en clôturant le dossier sans suite. A noter, à titre de précision, que la commission doit approuver par un vote à bulletins secrets, la destitution du président de la République, et ce, à une majorité des deux tiers.

Suite à cette nouvelle disposition de la loi portant à modifier le statut pénal du chef de l'État, nous ne pouvons qu'approuver cette mesure en tant que citoyens responsables : pouvoir condamner le président de la République et le destituer, s'il est coupable d'un « manquement à ses devoirs », c'est une bonne résolution dans le cadre d'une démocratie exemplaire.

Mais, dans les faits réels, les choses seront bien autrement. En fait, c'est une loi de plus qui vient « embourber » les institutions, et chaque politique sait pertinemment, que cette loi ne servira jamais.

Nos députés et nos sénateurs, de droite ou de gauche, appliquent volontiers l'art de la démagogie. A dire vrai, ils « enfument » le peuple, histoire de lui faire plaisir et surtout, pour éviter qu'un jour ou l'autre, il se soulève. Le citoyen lambda qui croule sous les impôts, qui est contraint de payer l'amende d'un stationnement dépassé, qui vit sous l'empire de l'injustice, est presque heureux quand il pense que le plus important personnage de l'État peut être poursuivi, lui aussi, comme n'importe qui, c'est-à-dire comme le dernier des « sans-grades ».

Mais au final, tout ce beau monde de la politique se protège largement de toutes les menaces de la Justice, avec de tels remparts qu'ils sont quasiment « INTOUCHABLES ».

Ainsi, toutes les affaires qui touchent l'UMP comme le Parti socialiste, verront-elles un jour les condamnations des principaux protagonistes ? Pour ma part, je ne le pense. Peut-être seulement quelques boucs émissaires écoperont de quelques peines de prison avec sursis (n'oublions surtout pas le mot sursis) ou de quelques amendes qu'ils ne paieront pas.

Alors, ne rêvons pas ! Dans le système républicain que nous vivons, il n'y aura aucun changement dans la justice touchant la classe politique. Tout est factice et restera factice.

D'un côté, le citoyen sera toujours sanctionné quand il commettra la moindre faute. De l'autre, le politique sera toujours blanchi, même s'il participe à des escroqueries de haut niveau.

Hélas, c'est le triste constat de notre Cinquième République, une république qui n'a plus rien à voir avec la démocratie. En fait, c'est une république qui pourrit de l'intérieur…

Seule, la révolution pourrait être capable d'assainir une nation où la corruption domine désormais en tous lieux. Mais personne ne souhaite la révolution et c'est pour cette raison que la France continue sa lente descente aux enfers.

Pierre Reynaud

Essayiste-historien – Auteur de Révoltez-vous !

www.pierre-alain-reynaud.com

www.la-revolution2014.fr

16/07/2014

Le djihad à la conquête du monde

La démocratie est-elle menacée dans le Monde ? Va-t-elle disparaître bientôt ?

Que deviendront alors les États-Unis, l'Europe ou la France ?

Notre République vit-elle ses derniers jours ?

Autant de questions qui doivent nous faire réfléchir et nous engager dans une mobilisation générale afin de sauver nos libertés et notre indépendance.

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Marseille quartiers Nord, un jour comme les autres, dans une cité de banlieue où la loi de la République est devenue inexistante, la police n'ayant plus la capacité d'y exercer un simple droit de regard. Ici, l'existence est très difficile : d'un côté, une population meurtrie et terrorisée par des gangs de voyous qui contrôlent les accès, les immeubles, les parkings ; de l'autre, quelques caïds, violents et pervers qui se déplacent dans de grosses cylindrées aux vitres teintées. Ces derniers sont les chefs de bande qui commandent et dirigent les « surveillants » précités, transformant les lieux investis en ghettos imprenables.

Bien évidemment, ce monde mafieux est à la base d'une immense économie souterraine fort juteuse où le trafic des stupéfiants est au cœur des activités.

Si la drogue est l'un des moyens illégaux pour s'enrichir rapidement, elle sert surtout à financer des causes secrètes, comme les mouvements islamistes radicaux. Et c'est là qu'apparaît le terrorisme international, celui qui anéantira un jour les nations au profit de fanatiques voulant transformer notre société moderne en une société moyenâgeuse.

Comme tant d'autres grandes villes, Marseille est gangrenée par l'islam radical, un très lourd danger qui monte en puissance et qui devient à l'heure actuelle extrêmement inquiétant.

En ce qui concerne la cité phocéenne que je connais bien depuis longtemps, j'ai la certitude que plusieurs cités sont contaminées par certains djihadistes et quelques imams qui prônent la charia certes, mais en particulier une haine non déguisée envers la France. Ainsi, au cours de petits rassemblements organisés par des « grands frères » (musulmans), à l'intérieur même des cités, le drapeau tricolore est brûlé (plus souvent qu'on ne le dit) et remplacé par le drapeau algérien sous les acclamations du public présent.

Mais pour des raisons difficiles à cerner, mais essentiellement politiques, les pouvoirs publics ont toujours voulu éviter les affrontements, et c'est ainsi que la plupart des cités représente depuis longtemps un véritable état de droit en marge des règles républicaines.

Dernièrement, l'abominable tuerie du Musée juif de Bruxelles est un exemple qui devrait faire nous faire réfléchir longuement sur ce qui peut arriver prochainement au cœur même de notre société. Le principal suspect Mehdi Nemmouche a été arrêté le 24 mai à Marseille au moment où il descendait d'un autocar en provenance d'Amsterdam. Ses principales liaisons semblent bien se situer dans les banlieues nord de la ville où l'intégrisme se développe largement depuis quelques années maintenant.

Il est clair que cet homme converti à l'islam radical, est aujourd'hui un djihadiste déterminé. Et le véritable problème vient du fait qu'il n'est pas un cas isolé. Les groupuscules terroristes qui étaient jusqu'alors de « petits combattants » dangereux certes, mais encore relativement maîtrisables, deviennent aujourd'hui de véritables armées dont l'entraînement se situe en particulier en Syrie et en Irak. Une sorte d'antichambre de la violence et du crime qui permettra bientôt d'envahir peu à peu les pays de l'Europe dont la France notamment.

Alors, bien évidemment, devant ce terrible danger qui nous menace tous, les États mis en péril commencent à prendre certaines dispositions et conduisent désormais des enquêtes approfondies et fructueuses aboutissant sur des arrestations. Mais en fait, cette riposte arrive aujourd'hui un peu tard. L'islam radical s'est développé et se développe toujours à une allure extrêmement rapide et entraîne désormais dans ses crimes de nombreux jeunes qui ne sont même plus issus de familles musulmanes. Ainsi, une bonne partie provient de milieux les plus divers de la société, et plus souvent qu'on pourrait le croire, leurs parents sont de religion catholique ou juive.

A titre personnel, pour avoir observé pendant plus de quinze ans l'évolution des banlieues marseillaises qui ressemble nettement à celles des autres grandes villes françaises, j'ai la conviction que le progrès du fanatisme islamique atteint aujourd'hui un niveau fortement inquiétant, et l'on peut s'attendre à un embrasement général qui démarrera évidemment à l'intérieur des cités.

Bien entendu, certains lecteurs ou lectrices penseront que mes idées relèvent plus de la science-fiction que de la réalité. Mais la vérité est bien présente avec la certitude que le désastre peut nous attendre au coin de la rue.

Alors, revient toujours la même question : Que pouvons-nous faire ? Rien ou pas grand chose me répondrez-vous ! Et vous avez raison !

Sauf que nous pouvons aussi avertir les autorités de police lorsque nous avons des doutes réels ou des certitudes sur les agissements visibles de certains individus dans nos villes ou nos quartiers. Il ne faut pas y voir ici un acte de délation, mais plutôt un action civique qui pourra sauver de nombreuses vies humaines.

Sachons que la défense de la Nation et de son indépendance ainsi que la protection de nos libertés passe par obligatoirement par le devoir citoyen qui s'inscrit dans la vigilance, le courage et le patriotisme.

Pierre Reynaud

http://www.la-revolution2014.fr/

 

08/05/2014

Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République

 

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Quel avenir pour la France ?

Monsieur le Président,

Parlant au nom de certains groupes de citoyens, je me fais ici leur porte-parole dans cette lettre ouverte que je vous adresse en ce jour anniversaire.

Il y a deux ans, vous étiez élu président de la République par les français. Une très bonne nouvelle le 6 mai 2012 pour ceux et celles qui croyaient en vous et qui espéraient un vrai changement pour la France à travers les réformes que vous proposiez.

Dans la réalité, les espoirs se sont vite transformés en désillusions. Erreurs de stratégies politiques ou manque d'appréciation pour gérer les problèmes de la Nation ? Les deux sans doute, et au delà de ces fautes, nous ne pouvons que constater la situation largement dégradée de la France depuis le départ de Nicolas Sarkozy, alors que ce dernier l'avait laissée lui-même dans un état assez compliqué.

Ainsi, très nombreux aujourd'hui sont les électeurs et les électrices qui expriment largement leurs regrets pour avoir fait confiance au Parti socialiste dans la gouvernance du Pays.

Je ne reviendra donc pas sur toutes les critiques qui ont pu être faites dans la gestion du gouvernement Ayrault au cours de cette première phase du mandat présidentiel, ni sur l'indéniable constat d'échec, tout spécialement marqué dans le domaine de l'emploi et de l'économie. Comme une majorité de citoyens aujourd'hui, je souhaite simplement connaître la vérité et surtout le chemin sur lequel notre destin est engagé désormais.

A vrai dire, et à l'heure actuelle, nous n'avons aucun élément susceptible d'y voir plus clair et je ne ferai sans doute aucune exagération en disant que la Nation est dans le brouillard le plus profond.

Je vous pose donc ces questions qui, à mon avis demandent réponses :

Avez-vous un plan précis pour faire reculer le chômage ?

Avez-vous mis en place une stratégie pour relancer le système économique, en dehors du pacte de responsabilité qui ne semble pas être une mesure efficace et sérieuse ?

Avez-vous le souhait de réformer l'Education en profondeur afin d'apporter aux jeunes générations les moyens nécessaires pour construire le grand avenir de la France ?

Avez-vous la volonté de restituer aux français la sécurité, la justice, l'égalité entre nos compatriotes, ainsi que les libertés fondamentales de la démocratie ?

Avez-vous également l'objectif de faire reculer l'immigration intensive, l'une des causes de certains déséquilibres ressentis par les citoyens ?

Avez-vous une pensée réelle pour les plus démunis et pour tous ceux qui souffrent moralement et physiquement de la grande précarité ?

Avez-vous la volonté maintenant de transformer vos promesses (celles du meeting du Bourget le 22 janvier 2012 ) en actes précis, comme par exemple la lutte soutenue envers le monde de la finance ?

Monsieur le Président, aimez-vous vraiment la France et qu'allez-vous faire d'elle ?

Monsieur le Président, avez-vous rfléchi à ce que l'Histoire de la République pourra retenir de votre personnalité en fonction de vos attitudes positives ou négatives dans la gestion de la Nation ?

Monsieur le Président, pensez-vous parfois à Jean Jaurès ou à Charles de Gaulle qui ont fait chacun à leur manière, la grandeur de la France ?

Monsieur le Président, j'ose encore vous faire confiance comme la plupart des français qui ont cru à vos projets.

J'espère que la seconde partie de votre quinquennat sera plus productive et permettra à notre Pays d'amorcer une renaissance démocratique digne de ce nom.

Dans le cas contraire, ce serait une véritable catastrophe pour la Nation, et de ce fait, votre comportement deviendrait difficilement pardonnable.

Monsieur le Président, avant de terminer cette lettre et avec tout le respect que je vous dois, je vous demande une dernière fois d'appliquer le Grand Changement pour l'avenir du Pays et de nos enfants. Il faut sauver la France des périls qui la guettent ! Il faut sauver la Nation car elle est à cette heure en très grand danger.

Mais si hélas, vous n'aviez pas l'intention de suivre cette voie de salut pour le bonheur de notre nation française qui est très chère à nos cœurs, la seule solution raisonnable serait alors d'envisager votre départ anticipé précédé de votre démission.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma haute considération.

Pierre Reynaud

Historien – Essayiste – ancien chef d'entreprise.

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