08/11/2013

La grande guerre économique est déclarée

 

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Nous sommes à la veille de la commémoration du centenaire de la guerre 1914 – 1918.

Et c'est avec émotion que notre souvenir va parcourir les 4 années d'un conflit qui fut très certainement le plus meurtrier de tous les temps : Que ce soit du côté français que du côté allemand, sans oublier évidemment tous les soldats des pays de la Triple-Entente.

Le nombre des victimes humaines militaires et civiles s'élève à 40 millions d'individus soit environ 19 millions de morts (dont 9,7 millions pour les militaires, 8,8 millions pour les civils) et plus de 21 millions de blessés.

Au final, la France est victorieuse sur l'Allemagne, mais terriblement meurtrie et affaiblie avec 1.315.000 soldats tués, soit 27 % des jeunes entre 18 et 27 ans.

L'armistice signé le 11 novembre 1918 marque la fin des combats avec le triomphe des Alliés certes, mais sur le fond, il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre du mot.

La victoire reste bien amère, même si le cessez-le-feu de ce même jour effectif à 11 heures entraîne dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairon annonçant la fin des hostilités.

A partir de cette période, commence une autre époque, où plus rien ne sera comme avant : la dégradation progressive du système politique, l'instabilité financière, les problèmes sociaux, et les crises économiques qui vont se répéter peu à peu au fil des années à partir de 1930.

En évidence, les montées des extrêmes et des mouvements fascistes viennent perturber un peu plus le climat d'une société déjà en plein désarroi. Mais d'autres tensions se manifestent, et en France, les rapports avec l'Allemagne deviennent inquiétants dès 1933 avec l'arrivée au pouvoir du chancelier Hilter. D'autant plus que les allemands n'ont pas de grands égards vis-à-vis des français qu'ils considèrent comme des adversaires absolus, voire des ennemis de longue date.

La Seconde Guerre Mondiale viendra confirmer les désaccords existant entre les deux peuples, et une fois de plus, l'Allemagne connaîtra une grande rancœur mêlée de fortes souffrances après sa capitulation en 1945.

Puis les profondes douleurs provoquées par la défaite et l'humiliation se sont estompées par la suite avec le temps et la reconstruction difficile de l'Allemagne finalement réunifiée au cours des années 1989 - 1990.

Il n'en reste pas moins vrai qu'au cours des décennies passées, les Allemands souhaitaient à leur manière une revanche sur les terribles conflits qu'ils avaient perdues en 1918 et en 1945.

Avec l'Europe qui anéantit toutes possibilités de guerre entre les pays de l'Union, l'Allemagne a appliqué une autre stratégie visant à dominer le continent européen. Ainsi, au cours de ces dernières années, elle a mis en place une relance économique de grande envergue afin d'installer au sein même de la C.E. une autorité sans précédent.

Ce glissement qui relève plus d'une régime dictatorial que d'un gouvernement démocratique, s'est nettement opéré depuis l'arrivée au pouvoir en 2005 de la chancelière Angela Merkel. Aujourd'hui, l'Allemagne occupe une position dominante en Europe avec un cinquième de la production globale des 28 pays de l'Union, et c'est elle qui prend à Bruxelles la plupart des décisions, le tout piloté et orchestré par Madame Merkel qui n'hésite à s'octroyer toutes les alliances possibles afin de favoriser son Pays.

Ainsi, pour arriver à ses fins, la chancelière a placé des « hommes de l'ombre » au sein de l'administration bruxelloise, ce qui apporte à l'Allemagne une telle puissance politique et économique, qu'aucun des Etats membres n'est en mesure de lui contester à l'heure actuelle.

Les défaites des guerres 14-18 et 39-45 sont bien lointaines maintenant, et en ce début de siècle, l'Allemagne a gagné indéniablement la guerre de la finance et de l'économie.

Evidemment, les conséquences seront dramatiques pour tous les autres pays de l'Europe, et en particulier pour la France dont l'avenir est extrêmement compromis, désormais.

Pierre-Alain Reynaud

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18/09/2013

François : un grand pape pour l'Humanité ?

 

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Le 13 mars 2013, Jorge Mario Bergoglio, 76 ans, ancien archevêque de Buenos Aires, puis cardinal, était élu pape en remplacement de Benoit XVI démissionnaire.

Premier pape issu des rangs de la Compagnie de Jésus, premier pape non européen depuis le pape syrien Grégoire III au VIIIème siècle, il est également le premier page à prendre le nom de François, un nom que le cardinal Bergoglio a choisi en mémoire de l'engagement de Saint-François d'Assise dans le combat pour les pauvres et dans celui pour la paix.

Il est clair que le nouveau pape paraît se présenter comme un grand réformateur de l'Église catholique qui, faut-il le reconnaître, en a aujourd'hui bien besoin.

En fait, il a une vision précise de sa mission d'évangélisation et à ce sujet, il déclare : « L'Église est appelée à sortir d’elle-même et à aller dans les périphéries, les périphéries géographiques mais également existentielles : là où résident le mystère du pêché, la douleur, l’injustice, l’ignorance, là où le religieux, la pensée, sont méprisés, là où sont toutes les misères ».

En outre, sur l'Église elle-même, il critique l'Église « autoréférentielle » et des institutions ecclésiastiques frappées d'une sorte de « narcissisme théologique ». D e même il déclare que « L’Église autoréférentielle prétend retenir le Christ à l'intérieur d’elle-même et ne le fait pas sortir. ».

Par ailleurs, il estime que l'Église se dirige vers un état très grave dont on connaît bien le nom, à savoir « la spiritualité mondaine ». Ainsi, il critique « l'Église mondaine qui repliée sur elle-même et pour elle-même. Cette analyse devrait apporter un éclairage sur les changements et réformes possibles qui doivent être faites pour le salut des âmes « .

Enfin, sur la personne du pape, il considère qu'il faut un « homme qui, partant de la contemplation de Jésus-Christ, pourrait aider l'Église à se rapprocher des périphéries existentielles de l'humanité ».

A partir de ces quatre points qui sont au cœur de ses nombreuses réflexions, le pape François sera certainement l'un des plus grands réformateurs depuis la fondation de la papauté. Il est peut être encore trop tôt pour l'affirmer, mais d'ici quelques mois, l'Église devrait changer de visage, en mieux s'adaptant aux évolutions des sociétés de ce siècle, mais aussi en révolution en profondeur le fonctionnement des institutions religieuses, notamment avec le possible mariage des prêtres.

Mais en dehors de ces grands changements que l'on pourrait connaître, le pape François apparaît aussi comme un chef d'État qui s'engagera très certainement pour la défense de ceux qui souffrent, des opprimés de toutes races et toutes religions, comme aussi des populations les plus fragiles et les plus démunies.

L'ancien cardinal Bergoglio qui a passé toute son existence à défendre les pauvres, trouvera bientôt dans ses hautes fonctions papales, le moyen de faire avancer des peuples en déroute, inquiets de leur avenir, et souvent découragés face à une mondialisation destructrice.

C'est l'espoir d'un monde nouveau qui anime spécialement les jeunes, avec un immense retour à la foi chrétienne dont certains s'étaient éloignés depuis longtemps.

Pierre-Alain Reynaud

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07/07/2013

Assez Ruquier ! Assez Drucker !

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France 2 qui fut dans le temps un chaîne de qualité, se dégrade sans cesse à force de nous envahir trop souvent de programmes sans intérêt, et parfois même débiles.

C'était le cas samedi soir lors de la transmission de « On n'demande qu'en rire » un spectacle - concours organisé par Laurent Ruquier et enregistré au Casino de Paris.

Lamentable ! Et le mot n'est pas trop fort ! Qu'est-ce qu'il croit Ruquier ? Promouvoir un nouveau genre de l'humour et du comique ? Lancer une nouvelle génération de fantaisistes ? On ne peut pas faire de bons gâteaux avec de la mauvaise farine. Et Ruquier se croit malin et bien sûr le meilleur. En fait, il est grossier, vulgaire et idiot.

Il fut une époque où il nous avait donné une autre idée de l'ironie, de la raillerie ou du sarcasme, et ses passages à la radio ou à la télévision étaient très attendus et souvent intéressants.

Mais aujourd'hui, il tombe dans la grande mesquinerie et en plus dans le minable règlement de comptes avec les anti-mariages gays, par exemple. C'est dommage et totalement ridicule !

D'ailleurs, on constate de plus en plus ce crétinisme dans son émission « On n'est pas couché » qui révèle désormais à chaque passage, une misère croissante de l'esprit de l'animateur.

Laurent Ruquier embourbe France 2 et dégrade la chaîne. Il serait temps que la direction s'occupe rapidement de son cas. C'est dans l'intérêt de France Télévisions et du service public.

A côté, il y a un vieux de la vieille, ancien journaliste sportif (si l'on peut dire !) devenu par la suite grand présentateur de spectacles de variétés à la télévision, et là dessus en toute franchise, il faut lui rendre hommage. Il est vrai qu'il a su produire de belles émissions qui ont fait les beaux jours de l'audiovisuel.

Mais actuellement, tout cela bien est dépassé, et « Champs-Élysées » même à grand renfort de stars désuètes faut-il l'avouer, ne fait plus recette. Et si Drucker se s'appelait pas Drucker, il y aurait longtemps que la direction de France Télévisions ou de France 2 l'aurait débarqué.

Cependant, Michel Drucker tient le coup par ses fortes relations, lui et tous ses amis également qui forment depuis longtemps une petite troupe de nantis.

Si bien que Drucker a été choisi pour assurer dans les airs le show de la patrouille de France pour le 14 juillet prochain. Une consécration pour l'animateur qui sera quasiment aux côtés du Président de la République pour cette grande fête nationale.

Il est clair que Drucker fait feu de tout bois, et qu'en aucun cas, il ne veut laisser sa place à qui que ce soit, malgré ses 71 balais !

Personnellement, pour avoir approché le monde le l'audiovisuel, je sais qu'il existe à l'heure actuelle de grands talents parmi les jeunes qui pourraient donner une nouvelle et belle image de la Télévision. Mais ils restent bloqués et ne peuvent avancer par le barrage systématique des hommes de pouvoir qui détiennent France 2, eux-mêmes à la solde d'un certain nombre de politiques qui soutiennent volontiers Ruquier et Drucker.

Alors, quand verrons-nous d'autres têtes sur France 2 ?

Laurent Ruquier devrait revoir sa copie ou se délocaliser par exemple sur une chaîne de télévision roumaine. C'est là où est sa place ...

Quand à Michel Drucker, il est grand temps qu'il fasse valoir ses droits à la retraite, l'homme étant devenu bien encombrant et très peu productif.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com