16/12/2012

Incapacité gouvernementale : Jean-Marc Ayrault doit démissionner

 

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Six mois suffisent déjà pour juger une action gouvernementale. Non pas évidemment sur les résultats obtenus car nous savons pertinemment qu'il faudra longtemps pour redresser la politique économique et sociale de la France. Mais sur la direction politique prise par François Hollande et son équipe qui, tôt ou tard, aboutira à une catastrophe nationale.

Si le Président de la République est élu pour cinq ans, il est clair que nous devrons le supporter jusqu'en 2017, même si nous considérons que son inefficacité est notoire. C'est la démocratie, et il faut respecter inévitablement le vote du 6 mai 2012 qui a conduit l'ancien premier secrétaire du Parti socialiste à l'Elysée.

Par contre, il n'en est pas de même pour un premier ministre qui lui, reste entièrement remplaçable à tout moment, si sa politique n'est pas jugée conforme aux intérêts du Pays et des citoyens.

C'est le cas précis pour Jean-Marc Ayrault qui a démontré largement depuis mai 2012 son incapacité à prendre en mains les affaires, et sans doute est-il à ce jour le plus mauvais Premier Ministre de la Cinquième République. Il faut dire que l'on pouvait s'étonner facilement de sa nomination à cette haute fonction, le Parti socialiste possédant des hommes ou des femmes de terrain autrement capables à diriger la France que l'ancien député-maire de Nantes dont le passé n'a jamais retenu l'attention de qui ce soit.

Je ne commenterai pas ici ses positions concernant le mariage pour tous ou le vote des étrangers. Je respecte les idées des uns et des autres et en évidence, j'estime que chacun le droit d'avancer ses projets de société : c'est le principe même de la démocratie et du fonctionnement de la République.

Mais où je m'insurge énormément, ce sont les attitudes de Monsieur Ayrault au sujet de la politique économique de la Nation, ses orientations par rapport à l'emploi, son laxisme dans l'aide indispensable de l'Etat auprès des PME qui souffrent actuellement de l'abandon ou de l'indifférence des pouvoirs publics.

Et en ce qui concerne l'affaire ArcelorMittal, chaque citoyen a pu constater les nombreuses incohérences et l'incapacité du gouvernement à trouver les vraies solutions (et pourtant elles existent) pour sauver l'usine de Florange. A cette incompétence, est venue s'ajouter la « haute trahison » de Jean-Marc Ayrault qui a pris largement les intérêts de Monsieur Mittal au lieu de défendre l'avenir des salariés. Incontestablement, dans de telles conditions, le site sera amené à disparaître un jour ou l'autre, et certainement plus rapidement que l'on pourrait l'imaginer.

Il faut savoir que Florange n'est qu'un début à la longue liste des espaces industriels qui sont aujourd'hui en grande difficulté. Et le gouvernement Ayrault démontre aujourd'hui qu'il ne détient aucun projet sérieux à cette énorme dérive économique. J'estime donc que le Premier Ministre doit démissionner de lui-même (à moins que ce soit le Président de la République qui lui demande sa démission), afin d'apporter une solution rapide aux graves problèmes qui ruinent la France.

Il y a donc urgence au départ de Monsieur Ayrault, et je pense que cette fin d'année serait opportune pour changer immédiatement le « locataire de Matignon » et pour partir sur de nouvelles bases au 1er janvier prochain.

Il existe dans la gauche actuelle, et notamment dans le Parti socialiste, quelques hommes ou femmes de qualité qui mériteraient d'exercer d'importantes fonctions au plus niveau de l'Etat. Et parmi ces personnalités, l'une d'elles pourrait devenir premier ministre, ce qui apporterait alors un « nouveau souffle » à notre Pays en train de s'asphyxier par l'illogisme visible de deux hommes associés au sein du pouvoir suprême.

La démission du Premier Ministre actuel devient donc obligatoire, et dans un pur esprit citoyen, nous pouvons tous espérer maintenant qu'elle ne tarde plus.

Pierre-Alain Reynaud

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27/11/2012

La peur s'installe à Marseille

 

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Marseille, avenue de Saint-Antoine. Il est bientôt 21 heures. Une grosse cylindrée roule lentement. A hauteur de la Caisse d'Epargne, elle s'arrête soudain, en double file, phares éteints, seuls les feux de stationnement restant visibles. Le véhicule aux vitres teintées va rester là, immobile, pendant quelques minutes. Un peu plus loin, à moins de 100 mètres, le bar tabacs de la C... se prépare à fermer ses portes. A cette heure tardive, seuls quelques rares habitués sont encore présents à l'intérieur de l'établissement. A un moment donné, un homme sort du café, traverse la rue, emprunte le trottoir d'en face et se dirige visiblement vers son véhicule garé à faible distance de la place Canovas. Tout à coup, la grosse voiture démarre en trombe, et un passager du véhicule, vitre baissée sort un fusil d'assaut, genre Kalachnikov en ouvrant le feu sur le client du bar. Ce dernier a juste le temps de se coucher pour se protéger derrière la file de véhicules en stationnement. Mais le tueur semble avoir raté sa cible. La grosse voiture entreprend à toute vitesse une marche arrière, mais à cet instant précis, un bus se dirigeant vers la Viste vient contrer sa manœuvre, ce qui provoque le départ fulgurant de la puissante cylindrée. L'homme visé vient d'avoir une chance inouïe. Il échappe de peu à la mort et très certainement effrayé, s'enfuit dans une rue où il s'évanouit dans la pénombre du soir.

Voilà un exemple de ce qu'il se passe presque tous les jours à Marseille. Cette fois, par miracle, le meurtre a échoué. Mais demain que se passera-t-il ?

Selon les statistiques officielles et le journal La Provence, la ville de Marseille a connu un assassinat tous les 15 jours depuis le début de l'année 2012, ce qui correspond exactement à 24 personnes tuées sur fond de banditisme, sans oublier la dernière exécution en date d'un chauffeur de car scolaire abattu froidement ce lundi matin vers 8 h 30 par de jeunes voyous dans une brasserie de Mazargues pour quelques euros seulement.

Inutile de vous dire que la peur s'installe à Marseille, un peu partout.

C'est une constatation que chacun peut faire facilement à tout instant de la journée : N'importe où, et n'importe quand, des coups de feu peuvent éclater entre bandes rivales qui s'opposent dans la violence, ou tout simplement à l'intérieur d'un magasin pour un vulgaire vol de caisse ou de marchandises.

Les règlements de compte fleurissent en plein jour : vous êtes au restaurant ou à la terrasse d'un café, et soudain, une fusillade vient semer la terreur parmi les consommateurs et à travers la foule. Personnes blessées ou tuées, les victimes ont eu hélas la grande malchance de se trouver par hasard dans un lieu précis à un mauvais moment.

Comment enrayer une telle violence ?

Marseille devient peu à peu le Chicago des années 1900-1930.

Après une longue période de pègre où la cité phocéenne était contrôlée par les caïds d'un époque, Joseph Marini, Paul Carbone, François Spirito ou encore les frères Guérini, la ville redevint calme et l'apaisement gagna largement tous les marseillais qui se délectaient de vivre dans un lieu magique où bonne humeur, galéjades, boules et pastis accompagnent le superbe soleil méditerranéen.

Mais depuis une vingtaine d'années, la situation a bien changé. Si Marseille est devenue une très belle ville par sa réhabilitation et sa modernisation, elle souffre à nouveau d'une nouvelle délinquance qui envahit la plupart des banlieues et tout spécialement les quartiers Nord.

Surpopulation, chômage, pauvreté, précarité sont des facteurs incontournables d'une délinquance grandissante et d'une puissante criminalité.

Les trafics de drogue et d'armes qui se sont largement développés au cours des dix dernières années représentent aujourd'hui une impressionnante économie souterraine que l'on ne pourra jamais stopper.

Les truands sont très bien implantés et les bandes de voyous s'agrandissent chaque jour, se constituant d'éléments de plus en plus jeunes (dans les cités de la Savine et de Bassens par exemple, la délinquance commence à 11 ans …).

L'argent facile, les grosses voitures, et la grande vie sont les seuls objectifs d'une jeunesse qui n'a aucune envie de respecter les règles d'une société qu'elle rejette globalement.

Alors, l'énorme travail des associations et des travailleurs sociaux ne servira pas à grand chose. Quant à la police ou la gendarmerie, ses moyens sont devenus ridicules à l'heure actuelle, face à des individus très bien équipés en armes et en matériel d'attaque ; ces nouveaux truands n'ont aucune ligne de conduite et n'hésitent plus à tuer n'importe qui à n'importe quel moment, dès l'instant où une quelconque résistance s'impose à eux.

Premières conclusions

Marseille subit les pires violences. Les banlieues de l'Île de France sont également touchées. Mais le grand banditisme se s'arrêtera pas à ces régions. Déjà, il commence à se développer dans d'autres agglomérations françaises et touchera certainement d'ici 4 à 5 ans la plupart des petites villes de notre territoire.

La France est gangrenée. Notre jeunesse en subira un jour les graves conséquences. Mais, dans un temps très proche, c'est la République qui risque de basculer dans le désordre et l'anarchie. A titre d'exemple, je citerai les événements qui se sont déroulés au début de la Seconde Guerre Mondiale. A l'époque, la montée en puissance des extrémistes est très forte. La France capitulant devant l'Allemagne, l'Etat de Vichy s'installe le 10 juillet 1940, remplaçant le gouvernement républicain. Et le nouveau régime du Maréchal Pétain va s'imposer jusqu'au 20 août 1944 avec essentiellement pour alliés véritables des individus très nombreux et sans scrupule issus de la pègre et du grand banditisme.

En clair, la guerre des gangs qui dégénérera un jour ou l'autre en conflit civil de rue, chassera la République.

Pierre-Alain Reynaud et Eric Antoine Laugier

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23/11/2012

Le mariage pour tous : la grande mystification du pouvoir socialiste

mariage, homosexualité,Le week-end des 17 et 18 novembre a été agité, partout en France, où les opposants au mariage gay se sont largement manifestés. A l'appel du collectif « La manif pour tous », d'importants défilés ont été organisés notamment à Paris, Lyon, Marseille, Rennes, Nantes et Toulouse atteignant une ampleur peu commune pour un sujet de société, et rassemblant ainsi plus de 100.000 personnes.

Alors que se passe-t-il ? Le projet de loi du mariage pour tous est-il désormais en péril ? Sans doute, à en croire les mouvements de plus en en plus nombreux qui touchent les citoyens certes, mais aussi les associations, et surtout l'ensemble des religions présentes sur le sol français. En dehors même de toutes idéologies, les chrétiens, juifs et musulmans ont privilégié les conséquences sociales du mariage homosexuel.

Il est clair que le « mariage pour tous » est un leurre proposé par un groupe de socialistes conduit notamment par François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Najat Vallaud-Belkacem et Marisol Touraine qui portent l'idée déraisonnable de ce dessein. Il faut dire que ces responsables politiques ne voient essentiellement dans ce projet de loi qu'une manière de récupérer un électorat spécifique, celui d'ailleurs qui leur a permis d'accéder au pouvoir lors des dernières élections présidentielles et législatives. Dans la réalité, j'espère que ces mêmes responsables politiques ne pensent pas ce qu'ils disent publiquement, car s'ils étaient sincères dans leur propos officiels, ce serait une véritable aberration de leur part.

NON au mariage gay

Mais comment peut-on instituer une telle loi qui prévoit de surcroît en parallèle l'adoption d'enfants par des personnes homosexuelles ? Il faut bien comprendre que l'approbation de cette nouvelle législation supprimerait totalement les règles et les valeurs issues des civilisations, de la démocratie et de la religion : abrogation des notions fondamentales de la famille composée du père et de la mère, refonte complète du Code Civil, changement global des textes religieux que ce soit au niveau du christianisme, de l'islam, du judaïsme ou bouddhisme. Ce serait un tel bouleversement, que notre société subirait alors un séisme si violent que le monde en serait totalement secoué.

A titre d'exemple, faisons la simple supposition du vote de la loi instituant le nouveau mariage pour tous. Il y aurait donc deux unions distinctes : la première qui toucherait les couples hétérosexuels dont les futurs enfants connaîtraient normalement un père et une mère ; la seconde qui s'adresserait aux couples homosexuels dont la descendance issue uniquement de l'adoption ne pourrait jamais connaître les notions de père et de mère, la seule image de ces couples se résumant alors au statut de « parent 1 » et de « parent 2 ».

Il est donc hors de question qu'une telle loi vienne défigurer les bases mêmes de la cellule familiale traditionnelle qui a toujours guidé depuis la nuit des temps les peuples sur notre planète.

OUI à l'union citoyenne

A titre personnel, comme je viens de le dire, si je ne suis pas du tout favorable au mariage des homosexuels, j'estime toutefois de ces personnes, hommes ou femmes possèdent comme tous leurs compatriotes des droits réels dans la société que la démocratie doit reconnaître obligatoirement.

La République droit évoluer et il est indispensable que notre citoyenneté progresse en fonction des nouveaux courants de nos sociétés. Et c'est pour cette raison que je souhaiterais que le législateur envisage une union citoyenne (ou union républicaine) où les personnes homosexuelles pourraient s'unir et bénéficier des mêmes droits que tous les autres couples mariés, et notamment en matière de succession.

Adoption

La loi actuelle prévoit notamment que l'adoption est ouverte à toute personne âgée de plus de 28 ans (mariée ou non, vivant seule ou en couple).

Cette loi n'étant pas restrictive, elle s'appliquerait donc à toute personne qu'elle soit hétérosexuelle ou homosexuelle.

Conclusions

Avant de terminer cet article, je ferai référence à un homme d'exception, d'un très grand bon sens qui a fait autorité en France certes, mais aussi partout dans le Monde.

En 2005, dans son superbe livre « Mon Dieu … pourquoi ? » rédigé avec Frédéric Lenoir, il évoquait de nombreux problèmes liés à la sexualité et au mariage.

Entre autres sujets, il abordait l'homoparentalité et l'homosexualité. A ce sujet, il se déclarait contre le mariage homosexuel et y préférer une « alliance » homosexuelle, considérant que le mariage entre deux personnes du même sexe « créerait un traumatisme et une déstabilisation sociale forte. »

Pierre-Alain Reynaud

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