07/07/2013

Assez Ruquier ! Assez Drucker !

Drucker,Ruquier,France 2,

France 2 qui fut dans le temps un chaîne de qualité, se dégrade sans cesse à force de nous envahir trop souvent de programmes sans intérêt, et parfois même débiles.

C'était le cas samedi soir lors de la transmission de « On n'demande qu'en rire » un spectacle - concours organisé par Laurent Ruquier et enregistré au Casino de Paris.

Lamentable ! Et le mot n'est pas trop fort ! Qu'est-ce qu'il croit Ruquier ? Promouvoir un nouveau genre de l'humour et du comique ? Lancer une nouvelle génération de fantaisistes ? On ne peut pas faire de bons gâteaux avec de la mauvaise farine. Et Ruquier se croit malin et bien sûr le meilleur. En fait, il est grossier, vulgaire et idiot.

Il fut une époque où il nous avait donné une autre idée de l'ironie, de la raillerie ou du sarcasme, et ses passages à la radio ou à la télévision étaient très attendus et souvent intéressants.

Mais aujourd'hui, il tombe dans la grande mesquinerie et en plus dans le minable règlement de comptes avec les anti-mariages gays, par exemple. C'est dommage et totalement ridicule !

D'ailleurs, on constate de plus en plus ce crétinisme dans son émission « On n'est pas couché » qui révèle désormais à chaque passage, une misère croissante de l'esprit de l'animateur.

Laurent Ruquier embourbe France 2 et dégrade la chaîne. Il serait temps que la direction s'occupe rapidement de son cas. C'est dans l'intérêt de France Télévisions et du service public.

A côté, il y a un vieux de la vieille, ancien journaliste sportif (si l'on peut dire !) devenu par la suite grand présentateur de spectacles de variétés à la télévision, et là dessus en toute franchise, il faut lui rendre hommage. Il est vrai qu'il a su produire de belles émissions qui ont fait les beaux jours de l'audiovisuel.

Mais actuellement, tout cela bien est dépassé, et « Champs-Élysées » même à grand renfort de stars désuètes faut-il l'avouer, ne fait plus recette. Et si Drucker se s'appelait pas Drucker, il y aurait longtemps que la direction de France Télévisions ou de France 2 l'aurait débarqué.

Cependant, Michel Drucker tient le coup par ses fortes relations, lui et tous ses amis également qui forment depuis longtemps une petite troupe de nantis.

Si bien que Drucker a été choisi pour assurer dans les airs le show de la patrouille de France pour le 14 juillet prochain. Une consécration pour l'animateur qui sera quasiment aux côtés du Président de la République pour cette grande fête nationale.

Il est clair que Drucker fait feu de tout bois, et qu'en aucun cas, il ne veut laisser sa place à qui que ce soit, malgré ses 71 balais !

Personnellement, pour avoir approché le monde le l'audiovisuel, je sais qu'il existe à l'heure actuelle de grands talents parmi les jeunes qui pourraient donner une nouvelle et belle image de la Télévision. Mais ils restent bloqués et ne peuvent avancer par le barrage systématique des hommes de pouvoir qui détiennent France 2, eux-mêmes à la solde d'un certain nombre de politiques qui soutiennent volontiers Ruquier et Drucker.

Alors, quand verrons-nous d'autres têtes sur France 2 ?

Laurent Ruquier devrait revoir sa copie ou se délocaliser par exemple sur une chaîne de télévision roumaine. C'est là où est sa place ...

Quand à Michel Drucker, il est grand temps qu'il fasse valoir ses droits à la retraite, l'homme étant devenu bien encombrant et très peu productif.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

29/03/2013

François et Louis

 

Hollande, austérité,

Bien que nous en connaissions par avance le résultat, l'intervention du Chef de l'État sur France était très attendue par les français et bien évidemment par les médias.

Chaque citoyen avait envie d'écouter François Hollande, sur les sujets les plus brûlants, notamment sur ceux qui touchent l'emploi, l'économie, les retraites, l'éducation, la santé, ou encore l'insécurité. Si le Président a fait un discours ouvert et parfaitement compréhensible, le fond de son intervention était plutôt creux, souvent vide de toutes réformes réelles et sérieuses.

Élu sur un programme de gauche, il dévie totalement sur une politique de social démocratie, ce qui ne correspond à rien aux grandes promesses du 22 janvier au Bourget.

L'analyse que l'on peut faire de son attitude et de son comportement devant les français est quasiment identique à celle du roi Louis XVI au moment de la Révolution française en 1789.

1°) Le Président : François Hollande, socialiste rose certes, mais pas du tout à gauche dans le vrai sens de ce terme, a adopté à partir de 2011 une politique presque « révolutionnaire » en faisant de grandes promesses populaires à tous ceux et celles qui demandaient le véritable changement.

Dans un même temps, il savait pertinemment qu'une fois élu, il essayerait de contourner la situation pour appliquer en réalité, une politique quasiment centriste.

Aujourd'hui, chacun peut constater que le Président a « trahi » ses électeurs, en oubliant globalement son programme électoral : la guerre à la finance, l'abolition du cumul des mandats, la mise en place d'un plan antichômage, la réduction des inégalités sociales.

2°) Le Roi : Louis XVI en tant que souverain issu d'une longue lignée royale, était en évidence très attaché à la monarchie absolue.

La prise de la Bastille en 1789, et tous les événements qui ont suivi dont notamment l'abolition des privilèges et la Déclaration des Droits de l'Homme par l'Assemblée, ont poussé Louis XVI à aller dans le sens des révolutionnaires, adoptant le mouvement de libération de la Nation d'une part, et acceptant la monarchie constitutionnelle d'autre part.

En fait, Louis XVI faisait semblant de prendre en considération les réformes en cours, mais espérait avoir l'occasion de ne jamais les appliquer pour maintenir à tout prix l'Ancien Régime.

Comme François Hollande trahit actuellement le peuple de gauche, Louis XVI trahissait lui-même le peuple de France.

3°) Les ressemblances du Président et du Roi

Les deux personnages se ressemblent étrangement. François Hollande et Louis XVI représentent tous deux des hommes sympathiques, intelligents, capables de bons discours à caractère et à sagesse populaire. Ils savent écouter le peuple, et ils comprennent les difficultés des classes les plus défavorisées. Ils souhaitent améliorer le sort des plus démunis, et au fond, ils ont le désir de réussir une nouvelle société plus juste et plus humaine.

Par contre, tous deux comportent de vrais problèmes : Ils font de grandes promesses mais ne s'y tiennent pas. Ils n'ont pas de vraie ligne politique, et naviguent d'une rive à l'autre. Ils manquent de fermeté dans leur gouvernance, et choisissent toujours la voie la plus tortueuse en voulant faire plaisir à tous leurs interlocuteurs sans aucune distinction. Ils tiennent toujours un langage flou et n'arrivent jamais à donner un éclaircissement lisible à leurs projets. Enfin, par moment, ils jouent au chef, mais au final, n'en ont pas les capacités.

Plus de 200 ans après, François Hollande serait-il notre nouveau Louis XVI ? Si c'est le cas, nous en avons froid dans le dos, quand on visionne le chaos qu'il provoqua derrière lui.

Par ses erreurs et par son manque de vision des réalités qui l'entouraient, Louis XVI pris la « mauvaises pente » dès les premiers jours qui suivirent la Révolution. Par son obstination, il ne voulut pas accepter la nouvelle société qui venait de naître. Cette faute l'entraîna très loin, trop loin même, jusqu'à être condamné à mort et tomber finalement sous la guillotine.

Tragique destin, me direz-vous ! Il est vrai que c'était dans un temps, un temps bien éloigné aujourd'hui de notre nouveau millénaire.

Mais réjouissons-nous ! Même si tout va mal dans les années futures, et même le Chef de l'État commet de graves fautes au cours de son quinquennat, le Président Hollande ne périra pas sur l'échafaud ! Et là, sur cette question d'humanité, nous restons entièrement soulagés.

Pierre-Alain Reynaud

site internet : pierre-alain-reynaud.com

Adresse mail : cafe.republicain@gmail.com

 

23/01/2013

Le nouveau contrat social

 

France, économie, avenir,

A partir d'aujourd'hui, le Café Républicain propose un certain nombre de réformes qui seront indispensables au redressement de la France.

Ce sont des mesures concrètes, basées sur des formules modernes de fonctionnement, mais qui reprennent certaines idées oubliées ou tout simplement non développées.

Ainsi, chaque semaine, nous aborderons un thème, et celui de ce jour porte sur le nouveaucontrat social que le Café Républicain a déjà proposé voici plus de 2 ans maintenant. A l'époque, ce même Café Républicain avait été critiqué dans ses articles, certains l'accusant de vouloir pratiquer une politique de recul au détriment de l'avenir de l'emploi et des salariés.

Depuis, les mentalité ont évolué, et à l'heure la réflexion rejoint enfin la raison.

Certes, le mouvement du Café Républicain ne se réjouit pas de voir la stagnation du modèle social. Mais il a toujours considéré qu'il valait mieux trouver des accords amiables où le patronat et les salariés font des efforts chacun de leur côté. Des solutions qui restent bien entendu provisoires, mais qui évitent dans un premier temps les licenciements et les délocalisations.

LE NOUVEAU CONTRAT SOCIAL

La France change … par obligation. Et l'un des premiers changements porte sur la réforme économique et l'emploi. Jusqu'à présent, on ne parlait que du temps de travail avec la semaine hebdomadaire des 35 heures, des RTT, et des augmentations de salaire.

Actuellement, si notre Pays veut s'en sortir et améliorer sa compétitivité à l'échelon national et international, il faut bien trouver des solutions rapides et efficaces pour maintenir les emplois existants et en particulier pour éviter les délocalisations.

Auparavant, c'est-à-dire avant l'entrée de la France dans la zone euro, il était plus facile de soutenir la politique commerciale et industrielle de la nation : une simple dévaluation du franc permettait de conserver une bonne position face à la concurrence étrangère, sans oublier les emprunts publics qui participaient au soutien de l'économie de la Nation.

Finies donc ces solutions qui n'étaient pas toujours raisonnables, mais qui ont laissé un sursis à des milliers de travailleurs, en évitant ainsi les tourments du chômage.

Aujourd'hui, nos entreprises conscientes de leurs problèmes de survie, s'alignent de plus en plus sur leurs voisines européennes pour rééquilibrer une situation devenue très précaire.

Pour corriger un manque de compétitivité, il faut s'adapter :

- soit en augmentant le nombre des heures de travail,

- soit en gelant les salaires pendant plusieurs mois,

- soit en les diminuant sensiblement pendant une période fixée d'un commun accord avec les salariés.

Inutile de dire qu'à l'heure actuelle, les syndicats français ne jouent pas spécialement le jeu, marquant ainsi certaines réticences, mais il faudra bien qu'ils se soumettent un jour ou l'autre à ce « nouveau contrat social » si les français refusent de voir une chute définitive de leur économie ainsi que la perte accrue de milliers d'emplois.

Aussi, bien que ces nouvelles méthodes ne paraissent pas constructives pour la classe salariale, il n'en reste pas moins vrai qu'elles représentent un espoir pour chaque travailleur dont le poste est préservé au sein de l'entreprise.

Ainsi, le Café Républicain lance un appel à toutes les entreprises en difficulté, pour négocier au plus vite des accords indispensables pour les efforts de compétitivité et pour la protection de la vie quotidienne du travailleur et de son emploi.

La France a besoin de toutes les initiatives et de tous les efforts. C'est à ce prix qu'elle pourra se reconstruire dans les temps qui arrivent avec à l'horizon un véritable avenir pour les générations futures.

Pierre-Alain Reynaud

site internet : pierre-alain-reynaud.com

Adresse mail : cafe.republicain@gmail.com