23/05/2014

Dimanche, votons pour le changement

 

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L'abstention est le pire fléau de la démocratie. Quand les citoyens désertent les urnes, la situation devient extrêmement grave. En fait, c'est abandonner la république et ses pouvoirs aux mains de prédateurs politiques et d'individus incompétents.

Bien évidemment, il est fort compréhensible qu'une majorité d'électeurs aient un dégoût réel pour aller voter alors que les élections par elles-mêmes ne paraissent apporter aucun changement ou une amélioration dans notre vie quotidienne et dans nos aspirations.

Cependant, si nous nous laissons aller sans avoir le courage de prendre certaines décisions, c'est le système républicain qui disparaîtra peu à peu au profit d'un ultra libéralisme déjà bien présent aujourd'hui et qui anéantit nos acquits et les valeurs de notre société.

Ainsi, dimanche 25 mai, nous serons amenés à élire nos représentants au Parlement européen. Pour quelle politique ? Celle des technocrates de Bruxelles combinée de concert et supervisée par Messieurs Jean-Claude Juncker (conservateur) et Martin Schulz ? Nous la connaissons depuis longtemps avec tous les méfaits qu'elle produit sur les pays de l'Union.

Alors, nous n'en voulons plus. Il faut éliminer les partis majoritaires et traditionnels, droite et gauche confondues qui n'apportent que le chaos et le désastre, mais il faut construire une autre Europe, celle de la modernité sociale et celle de l'égalité entre les peuples.

En quelques lignes, voilà ce qu'il faut réformer obligatoirement dans l'Union européenne :

1°- Les directives européennes

Elles doivent être appliquées à tous les pays de l'Union, sans exception, au lieu d'être imposées à certains d'entre eux. Mais dans la plupart des cas, il est nécessaire qu'elles disparaissent définitivement pour éviter les contraintes que nous connaissons à cause d'elles.

Entre autres nations, la France est accablée d'une multitude de directives qui nous empêchent d'être libres sur notre territoire et détruisent ainsi notre propre économie alors même que d'autres pays voisins ne sont pas soumis aux mêmes règles. Pour quelles raisons obscures, l'Europe favorise-t-elle les uns au détriment des autres ?

2°- Fin de la concurrence déloyale

Nos artisans, nos entreprises sont concurrencées par la main d'oeuvre de certains pays de l'Union (région de l'Est) qui viennent récupérer nos marchés par le biais de salaires très bas, privant ainsi nos concitoyens des emplois qui leur reviennent.

En sortant de l'Europe, il sera facile alors d'éliminer cette concurrence déloyale qui ne profite aucunement à la Nation, d'autant plus que les entreprises étrangères ne paient aucune redevance à la France, et même pas les charges sociales revenant de droit à l'État français.

De cette situation nouvelle, naîtra systématiquement un essor réel pour la Nation, avec notamment un meilleur équilibre commercial et financier pour les PME, donc moins de faillites ou de fermetures d'entreprises, comme aussi beaucoup moins de chômage.

3°- Fin de l'immigration clandestine européenne

Le rétablissement d'un contrôle frontalier permettra d'empêcher sur notre territoire la libre circulation de personnes « nomades » (parfois même recherchées par la police de leur pays pour de graves délits), sachant que ces individus arrivent en France sans travail et sans revenus, et commettent donc des méfaits à l'encontre de nos concitoyens.

4°- Fin du développement des trafics de drogue et d'armes

La Nation indépendante et vigilante pourra éradiquer plus facilement les nombreux trafics qui polluent nos populations et en particulier notre jeunesse totalement désorientée par une société en dérive.

5°- Disparition de l'Europe des 28

Vivre dans l'Europe d'aujourd'hui ne sert plus à grand chose. Par le passé, nous avons vécu dans la Communauté européenne plus petite et mieux adaptée, et à cette époque-là, notre Pays prospérait largement et représentait alors une véritable force dans le Monde.

Cependant, tout n'est pas perdu : A l'heure actuelle, notre Nation peut être capable de reprendre le dessus d'elle-même. Inutile d'être chaperonnée par l'Union Européenne qui au final nous veut plus de mal que de bien. Ainsi, sachons pertinemment que l'économie allemande grignote peu à peu la nôtre au détriment de notre industrie et de nos emplois. Ne considérons pas l'Allemagne comme un pays partenaire et solidaire. Madame Merkel, sous des apparences courtoises certes, n'a pas de scrupules pour favoriser le déclin de nos entreprises, et les exemples sont extrêmement nombreux à ce sujet.

6°- Sortir de l'Europe pour revenir à uneCommunauté européenne simplifiée

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La nouvelle Europe si on l'appelle ainsi, devra regrouper un ensemble de nations dont les valeurs économiques et les niveaux de vie seront sensiblement équivalents. En ce qui concerne les autres pays, ils pourront passer avec elle des accords et des partenariats à durée déterminée ou indéterminée en fonction d'une part, de certains critères établis à l'avance et d'autre part, d'un ensemble de négociations prévues.

a)union économique

Si la concurrence entre les pays membres reste entièrement libre, il sera mis en place en parallèle de grands projets communs dans le secteur de l'industrie comparables à celui existant aujourd'hui porté par Airbus.

C'est ainsi qu'une alliance d'Alstom (groupe français) avec Siemens (entreprise allemande) serait une décision positive allant dans le sens d'un vaste programme européen.

b) union militaire

Personne n'en parle vraiment. Et pourtant l'Europe devrait se doter d'une armée de métier composée de militaires appartenant à chaque pays membre.

Cette force commune est absolument nécessaire. Elle représente une véritable cohésion dans le cadre des opérations de défenses nationale et internationale.

c) union culturelle

L'Europe devra s'ouvrir sur la culture de chaque pays membre. Les échanges culturels seront des priorités pour une bonne entente entre les peuples adhérents à cette nouvelle communauté européenne.

7° - Le vote de dimanche 25 mai 2014

Comme à chaque scrutin, les électeurs auront deux choix : celui de la continuité ou celui du changement.

Le choix de la continuité nous conduira encore vers la politique incohérente que nous connaissons aujourd'hui avec une amplification des gros problèmes qui accablent à tous niveaux divers pays de la C.E. comme la France par exemple.

Par contre, le choix du changement sera le souffle d'air frais qui viendra réanimer toute l'économie de la Nation, du travailleur indépendant aux gros complexes industriels. De même, ce choix réformateur transformera en profondeur le système social afin que chaque citoyen puisse y trouver la place qui lui revient.

Le bon sens électoral

En évidence, chaque parti politique donne des consignes de vote. C'est de bonne guerre, chacun essayant de gagner le plus de sièges au parlement européen.

Mais les électeurs doivent être très vigilants : Pour changer la face de l'Europe, et pour changer le destin de notre Pays, il faudra voter pour les listes portant un programme novateur, c'est-à-dire celles qui viennent souvent en second plan derrière les grands partis de la Nation.

De droite ou de gauche, ces listes portent pour la plupart d'entre elles des projets capables d'apporter aux citoyens une vie meilleure : stabilité de l'emploi, salaires améliorés, retraites révisées, protection sociale accrue, système éducatif revalorisé, etc …

8°- L'avenir de l'Europe

Incontestablement, il dépend de vous, citoyens et citoyennes de France, comme il appartient également à l'électorat des autres pays de l'Union européenne.

Le scrutin de dimanche 25 mai doit être un vote mûrement réfléchi. Il peut être le départ d'une nouvelle Europe dynamique et solidaire, comme la continuité de l'Europe actuelle, protectrice de la haute finance, mais productrice de chômeurs et destructrice de la protection sociale.

A vous de faire votre choix pour les générations présentes et futures.

Pierre Reynaud

Historien – Essayiste 

http://www.la-revolution2014.fr/

01/05/2014

La Sixième République : un espoir pour la France

 

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Sommes-nous toujours en démocratie ? Et que devient la République ?

L'heure est grave. Non pas que la dégradation républicaine soit d'origine récente, puisque que chacun de nous peut constater aujourd'hui que cette déchéance remonte à de nombreuses années et déjà sous les longs « règnes » de François Mitterrand et de Jacques Chirac, beaucoupplus démagogues que réellement efficaces.

En fait, au fil du temps, la République est devenue une sorte de monarchie où le roi n'est autre que le chef de l'État entouré d'une cour composée de petits courtisans la plupart sans envergure, mais très assoiffés de pouvoirs et d'avantages, quand ils ne deviennent pas également adeptes de la corruption, ce qui est très souvent le cas. À ce sujet, le régime sarkozyste nous a donnés de multiples exemples qui du reste, sont toujours d'actualité. Quant au pouvoir socialiste qui gouverne le Pays, il est bien loin de la république irréprochable que voulait afficher François Hollande au moment de son élection en 2012.

Mais cette situation bien que lointaine de nos traditionnelles valeurs laïques et républicaines, ne serait pas si alarmante si le bon fonctionnement de la Nation était assuré. Hélas, la France est dans une position de faillite morale à laquelle vient d'ajouter la débâcle économique.

Du jamais vu depuis longue date ! Et l'infortune vient du fait que l'on ne trouve aucune solution aux épreuves qui nous envahissent. Un goût réel du « déjà vu » à plusieurs reprises dont l'un des premiers remonte à la monarchie absolue.

Il est clair qu'à partir de cet instant, la révolte du peuple peut se manifester d'un instant à l'autre, bien qu'à l'heure actuelle les citoyens sont devenus si pessimistes qu'ils ont perdu tout sens d'opposition et de résistance. Et si le mécontentement reste toutefois audible, il ne se manifeste plus ou si peu au niveau de la rue, mais s'affiche seulement au moment des élections par une forte abstention chez les électeurs de tous âges. Quant à ceux et celles qui veulent affirmer leur désapprobation par les urnes, ils votent largement pour le Front National souvent par dépit, mais jamais par réelle conviction.

A ce train-là, la Nation plonge dans le désastre. Et le désastre est bien-là, alors que les français pratiquent volontiers la « politique de l'autruche » pour ne pas voir en face la réalité d'une situation de plus en plus catastrophique.

Ainsi, il est presque certain que le chaos national peut entraîner du jour au lendemain une guerre civile. Et la-dessus, tous les ingrédients sont réunis : chômage, perte du pouvoir d'achat, précarité, insécurité constante, communautarisme croissant, discrimination raciale, etc … etc ...

Alors, il faut réagir immédiatement dans l'urgence, sans perdre plus de temps.

Pour éviter un naufrage irréversible, les citoyens doivent se rassembler pour un changement profond et radical de nos institutions, que ce soit à l'échelon politique ou au niveau économique. Ce rassemblement populaire doit imposer à ceux qui nous gouvernent de véritables réformes capables de créer une nouvelle société où s'imposeront la refonte de la Nation, l'essor de nos entreprises et de notre industrie, la nouvelle condition ouvrière, l'avenir de tous les travailleurs et bien évidemment la justice sociale.

Dans le cas où nos gouvernants refuseraient les mutations qui s'imposent, ils devront alors partir sans délai, selon la volonté du peuple français.

A l'heure actuelle, il va de soit que le système politique de notre Pays, pollué par l'immobilisme et la corruption, n'a plus lieu d'être dans l'environnement citoyen et doit disparaître à jamais pour faire place enfin à une république moderne et exemplaire où le peuple sera vraiment souverain.

La Cinquième République a vécu. Une nouvelle assemblée constituante doit naître pour une France novatrice et ambitieuse. C'est l'objectif sans faille que devra se donner une toute jeune Sixième République qui permettra à la Nation de guérir de ses maux et de se relever face à ses problèmes, mais aussi face à tous les autres États de la planète.

Pierre Reynaud

Historien – Essayiste – ancien chef d'entreprise.

http://www.la-revolution2014.fr/

08/11/2013

La grande guerre économique est déclarée

 

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Nous sommes à la veille de la commémoration du centenaire de la guerre 1914 – 1918.

Et c'est avec émotion que notre souvenir va parcourir les 4 années d'un conflit qui fut très certainement le plus meurtrier de tous les temps : Que ce soit du côté français que du côté allemand, sans oublier évidemment tous les soldats des pays de la Triple-Entente.

Le nombre des victimes humaines militaires et civiles s'élève à 40 millions d'individus soit environ 19 millions de morts (dont 9,7 millions pour les militaires, 8,8 millions pour les civils) et plus de 21 millions de blessés.

Au final, la France est victorieuse sur l'Allemagne, mais terriblement meurtrie et affaiblie avec 1.315.000 soldats tués, soit 27 % des jeunes entre 18 et 27 ans.

L'armistice signé le 11 novembre 1918 marque la fin des combats avec le triomphe des Alliés certes, mais sur le fond, il ne s'agit pas d'une capitulation au sens propre du mot.

La victoire reste bien amère, même si le cessez-le-feu de ce même jour effectif à 11 heures entraîne dans l'ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairon annonçant la fin des hostilités.

A partir de cette période, commence une autre époque, où plus rien ne sera comme avant : la dégradation progressive du système politique, l'instabilité financière, les problèmes sociaux, et les crises économiques qui vont se répéter peu à peu au fil des années à partir de 1930.

En évidence, les montées des extrêmes et des mouvements fascistes viennent perturber un peu plus le climat d'une société déjà en plein désarroi. Mais d'autres tensions se manifestent, et en France, les rapports avec l'Allemagne deviennent inquiétants dès 1933 avec l'arrivée au pouvoir du chancelier Hilter. D'autant plus que les allemands n'ont pas de grands égards vis-à-vis des français qu'ils considèrent comme des adversaires absolus, voire des ennemis de longue date.

La Seconde Guerre Mondiale viendra confirmer les désaccords existant entre les deux peuples, et une fois de plus, l'Allemagne connaîtra une grande rancœur mêlée de fortes souffrances après sa capitulation en 1945.

Puis les profondes douleurs provoquées par la défaite et l'humiliation se sont estompées par la suite avec le temps et la reconstruction difficile de l'Allemagne finalement réunifiée au cours des années 1989 - 1990.

Il n'en reste pas moins vrai qu'au cours des décennies passées, les Allemands souhaitaient à leur manière une revanche sur les terribles conflits qu'ils avaient perdues en 1918 et en 1945.

Avec l'Europe qui anéantit toutes possibilités de guerre entre les pays de l'Union, l'Allemagne a appliqué une autre stratégie visant à dominer le continent européen. Ainsi, au cours de ces dernières années, elle a mis en place une relance économique de grande envergue afin d'installer au sein même de la C.E. une autorité sans précédent.

Ce glissement qui relève plus d'une régime dictatorial que d'un gouvernement démocratique, s'est nettement opéré depuis l'arrivée au pouvoir en 2005 de la chancelière Angela Merkel. Aujourd'hui, l'Allemagne occupe une position dominante en Europe avec un cinquième de la production globale des 28 pays de l'Union, et c'est elle qui prend à Bruxelles la plupart des décisions, le tout piloté et orchestré par Madame Merkel qui n'hésite à s'octroyer toutes les alliances possibles afin de favoriser son Pays.

Ainsi, pour arriver à ses fins, la chancelière a placé des « hommes de l'ombre » au sein de l'administration bruxelloise, ce qui apporte à l'Allemagne une telle puissance politique et économique, qu'aucun des Etats membres n'est en mesure de lui contester à l'heure actuelle.

Les défaites des guerres 14-18 et 39-45 sont bien lointaines maintenant, et en ce début de siècle, l'Allemagne a gagné indéniablement la guerre de la finance et de l'économie.

Evidemment, les conséquences seront dramatiques pour tous les autres pays de l'Europe, et en particulier pour la France dont l'avenir est extrêmement compromis, désormais.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet :www.pierre-alain-reynaud.com

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