19/01/2013

Lettre ouverte aux français et aux françaises de tous bords

 

République, changement, France,

Bien chers Compatriotes,

Chaque année, je parcours la France, et chaque fois je rencontre des gens de toutes conditions sociales que ce soit au fin fond des campagnes ou dans les quartiers des grandes villes. Voici dix ans encore, l'ambiance était encore tout autre que celle d'aujourd'hui et l'espoir était dans tous les cœurs, animé par le nouveau monde que représentait essentiellement l'Europe.

Depuis, la crise planétaire est passée par là, laissant derrière elle son long cortège de problèmes humains et d'incertitudes. Alors, d'un côté, il y a les optimistes (ou les pseudo optimistes) qui prévoient une sortie du marasme économique avec un net recul du chômage dès la fin 2013. D'un autre côté, il existe les défaitistes qui considèrent que notre société est en fin de course, et que la France ne sera jamais plus comme avant.

Qui a raison ? … Il est clair que l'Europe traverse une période très difficile, et aujourd'hui, la France n'est pas épargnée : Mieux placée que la Grèce, l'Espagne, l'Italie ou le Portugal, elle reste toutefois dans une position beaucoup plus compliquée que sa voisine l'Allemagne à titre d'exemple.

Alors que deviendra notre Pays dans les mois qui arrivent ?

Il existe deux scénarios possibles :

1 - Le premier appelle obligatoirement à un rassemblement des français pour changer le pays. Il s'agit d'une prise de conscience de chaque citoyen prêt à accepter tout d'abord les sacrifices éventuels que les pouvoirs publics pourront lui demander dans les semaines qui viennent. En outre, malgré le chant de certaine sirènes, chacun de nous devrait s'obliger à demeurer dans la mesure du possible sur le sol français au lieu de partir travailler à l'étranger comme on le voit de plus en plus à l'heure d'aujourd'hui.

Enfin, le français devrait être plus inventif et parfois même plus travailleur : Les 35 heures hebdomadaires font grand mal à l'économie, et tant qu'il n'y aura pas réforme à ce sujet, il sera quasiment impossible de relancer convenablement l'industrie ou le commerce.

Quant à l'innovation, ce sera le déclic incontournable pour imposer de nouvelles technologies partout en Europe et dans le Monde, un phénomène qui permettra à la France de rayonner un peut partout sur la planète comme par le passé.

2 - Le second scénario serait le plus décevant, si jamais il venait à se réaliser. C'est celui qui ressemblerait avec plus grande amplitude, à notre situation telle que nous la connaissons aujourd'hui : pauvreté, précarité, augmentation de la fiscalité directe et indirecte, chômage en hausse persistante passant de 4,64 millions de personnes à près de 4,90 millions en 2013*, délocalisation décuplée de nos entreprises un peu partout dans le Monde, dégradation permanente du système social et des aides aux plus démunis, etc … etc … autant de fléaux et de catastrophes qui nous attendent si nous restons les « bras croisés ».

Réagissons enfin une fois pour toutes 

Comment pouvons-nous abandonner notre belle France dans la dérive politique ?

Comment pouvons-nous laisser en héritage à nos enfants et à nos petits-enfants les lourdes dettes publiques qui ne font qu'augmenter à l'heure d'aujourd'hui ?

Comment pouvons-nous accepter que les générations futures soient dans l'obligation de payer nos retraites, alors qu'elles auront elles-mêmes de grosses difficultés à en toucher une le moment venu ?

Comment pouvons-nous aliéner nos outils de travail et notre savoir-faire à des profiteurs étrangers dont le seul but est de s'emparer de nos produits et de nos technologies au détriment de notre avenir ?

Comment pouvons-nous accepter sans rien faire l'immolation de la démocratie sur l'autel de la Nation ?

Bien chers Compatriotes, voici longtemps que je m'insurge avec d'autres républicains sur le sort que les divers gouvernements ont réservé à notre Pays.

Il faut bien comprendre que les libertés ne doivent pas être uniquement des droits que l'on revendique au nom de l'individualité. Arrêtons de pratiquer l'égotisme, et soyons désormais plus patriotes.

Depuis la Révolution française, symbolisée par le 14 juillet 1789, des millions d'hommes se sont battus et sont morts au cours des siècles passés pour acquérir et défendre les libertés républicaines, et dernièrement lors de la Seconde Guerre Mondiale face à l'Allemagne nazie.

Aujourd'hui, il existe encore d'autres menaces terroristes venues d'Afrique ou d'ailleurs, et c'est la raison pour laquelle nous avons le devoir exemplaire de reconstruire une France forte et puissante, afin d'éviter les drames qu'ont connu nos aînés entre 1914 et 1945.

Alors, j'ose espérer que vous entendrez les grandes voix de la Nation qui, depuis hier jusqu'à aujourd'hui nous interpellent pour protéger nos peuples et leur descendance : Charles de Gaulle, Jean Moulin, Lucie et Raymond Aubrac, Pierre Mendes-France, Stéphane Hessel, Edgar Morin, etc … etc ...

Ces voix sont celles de la raison, du combat, de l'espérance et de la Mère Patrie, à savoir la grande France qui a traversé les temps, parfois dans des situations difficiles et dramatiques, mais qui a toujours su renaître de ses cendres et s'imposer au sein des plus grandes puissances du Monde.

Mais, bien chers Compatriotes, me direz-vous, qui suis-je pour dispenser ainsi des leçons de citoyenneté et de démocratie ?

Évidemment, je ne m'appelle pas François Hollande ou Jean-Marc Ayrault, ni François Fillon ou Jean-François Copé, et encore moins Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon.

Je ne suis pas médiatisé comme tant d'autres qui travaillent également pour la démocratie dans l'ombre et le silence, oubliés des journalistes et de ceux ou celles qui prétendent faire l'actualité.

Et à ce sujet, je pense directement à François Asselineau, énarque et Président du mouvement UPR, qui représente une grande valeur politique pour avoir exercé de hautes fonctions au niveau des grandes administrations de l'Etat, mais surtout qui reste un homme d'exception dans les projets économiques et sociaux qu'il développe à s'inspirant des valeurs du Conseil National de la Résistance. Hélas, malgré son programme cohérent et adapté à la situation française, malgré une notoriété certaine dont il jouit dans les milieux politiques, il ne fait pas l'unanimité des médias qui lui préfèrent les politiciens foireux et incapables pour des raisons difficilement compréhensibles. A croire que la presse s'intéresse beaucoup plus aux démagogues qu'aux gens sérieux, porteurs d'une logique humaine.

En ce qui me concerne, je me suis engagé politiquement à une certaine époque et j'ai même assuré les fonctions de conseiller général et de maire adjoint. Mais d'énormes contraintes professionnelles ne m'ont pas permis de cumuler des responsabilités civiles et politiques, et pendant de longues années, je suis resté en marge de la vie politicienne tout en la suivant de près. J'ai appris alors que la machine politique (de droite ou de gauche) était beaucoup plus compliquée que celle que l'on pouvait imaginer : intérêts des partis, intérêts privés, raison d'État sont autant d'éléments qui représentent un frein pour la démocratie et pour l'avancée des intérêts populaires.

Aujourd'hui, j'ai pris un seul engagement : celui de respecter strictement les valeurs fondamentales de la République que nos dirigeants présents ou passés ont tendance à oublier un peu trop souvent. C'est la raison pour laquelle j'ai fondé en 2011 avec mon ami Eric Laugier, le Nouveau Café Républicain afin de faire renaître les idéologies qui ont construit notre démocratie et nos libertés.

Fort de son succès, le Café Républicain portera au printemps prochain le projet d'un grand mouvement national dont la dénomination sera dévoilée d'ici quelques semaines.

Bien chers Compatriotes, je fais appel à vous pour changer la France dans un sens positif.

La France du bon sens, voilà la devise que le Café Républicain affichera désormais dans ses interventions et dans sa volonté de rendre à la Nation ce que l'on lui a pris.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

Mail : cafe.republicain@gmail.com  

* L'an dernier, le nombre de chômeurs de catégorie A, c'est-à-dire ceux sans aucun emploi, a augmenté de 294.500, à 3,14 millions. En ajoutant ceux qui ont exercé une activité réduite (catégories B et C), ils sont désormais 4,64 millions de personnes à pointer actuellement à Pôle Emploi

 

04/10/2012

RECONSTRUIRE LA REPUBLIQUE : UNE NECESSITÉ POUR LA FRANCE

 

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Vivre en France aujourd'hui génère une inquiétude quotidienne, une sorte d'angoisse qui entraîne chez certains de nos compatriotes une panique pour leur avenir et pour celui de leurs enfants.

Il est clair que les problèmes de société sont très nombreux et que les peurs s'accentuent au fil des jours et des semaines qui défilent. Les solutions aux drames humains qui nous entourent existent-elles ? Certes oui, mais faut-il encore réformer un monde qui fonctionne bien mal et faut-il surtout reconstruire notre république. Car c'est un fait flagrant et indéniable, la République française est bafouée, maltraitée, humiliée, dégradée, avilie, insultée et salie par des individus qui ne respectent plus leurs concitoyens et qui rejettent toutes les valeurs de la démocratie.

Evidemment, les dirigeants qui se sont succédés récemment n'ont rien fait pour maintenir un état républicain digne de ce nom : Nicolas Sarkozy a laissé la Nation se dégrader largement pendant les cinq années de sa mandature, et actuellement, François Hollande augmente le pourrissement du Pays qui s'enlise désormais dans le marasme, l'insécurité et l'anarchie.

Peut-on admettre que la République mette en péril ses origines et ses fondements en matière d'indivisibilité, de laïcité et d'égalité sociale ?

Peut-on admettre que la République continue encore de nos jours à dégrader toute son économie en vendant misérablement depuis de bien longtemps son savoir-faire et ses plus hautes technologies aux pays asiatiques ?

Peut-on admettre que la République ne réagisse pas contre les délocalisations d'entreprises ou contre leurs fermetures abusives ?

Peut-on admettre que la République se complaise dans une situation sociale comportant plus de 3 millions de chômeurs, sans une volonté réelle de changer les règles économiques et financières ?

Peut-on admettre que la République supporte dans l'indifférence l'insécurité des citoyens, jusqu'à dispenser de peines certaines catégories de délinquants ?

Peut-on admettre que la République accepte que certaines villes comme Marseille notamment, soient plongées dans le chaos et la terreur orchestrés par des bandes mafieuses ?

Peut-on admettre que la République tolère les violences envers les enseignants ?

Peut-on admettre que la République ne stoppe immédiatement pas les arrivées illégales de milliers d'étrangers qui à la longue, appauvrissent notre économie, nos finances publiques et au final les plus pauvres d'entre nous ?

Peut-on admettre que la République inscrite dans la laïcité depuis 1905 finance de nos jours la construction d'édifices religieux ?

Peut-on admettre que la République fasse appel au Qatar pour financer les banlieues et le cités alors que cet Etat pratique une politique anti-démocratique et présente un Islam archaïque et particulièrement radical ?

Peut-on admettre que la République veuille instaurer le vote des étrangers (non titulaires de la nationalité française) alors que son rôle est de défendre l'identité française, symbole de notre citoyenneté et de toute notre histoire ?

Peut-on admettre que la République avalise le communautarisme alors que l'article 1er de la Constitution précise que "La France est République indivisible, laïque, démocratique et sociale" ?

Peut-on admettre que la République ne sanctionne pas les fauteurs de troubles qui brûlent le drapeau français et qui insultent publiquement les idéologies de notre Pays ?

Peut-on admettre que la République pratique une politique laxiste bénéficiant essentiellement à des profiteurs peu scrupuleux au détriment de citoyens honnêtes ?

Enfin, peut-on admettre que la République disparaisse un jour ou l'autre au profit d'une dictature militaire, extrémiste ou pourquoi pas ... religieuse ?

Bien évidemment, personne - je le suppose - ne souhaite que disparaissent nos libertés et notre démocratie. Mais faut-il dès maintenant que chacun d'entre nous ait conscience des menaces qui nous guettent à chaque instant, dangers dont le gouvernement actuel comme les prochains qu'ils soient de gauche ou de droite ne nous protègeront pas très certainement.

Il faut donc que nous ayons le courage de nous rassembler, de nous unir, de nous organiser, de créer des projets communs pour reconstruire une République semblable à celle qu'ont bâti nos aînés, mais en évidence largement tournée vers l'avenir et le troisième millénaire.

Reconstruire la République, édifier une nouvelle société plus juste et plus égalitaire où chaque citoyen aura sa place et respectera l'autre, voilà le plus bel objectif que nous pouvons espérer pour la France. Pour les prochaines échéances électorales, ne laissons plus gouverner les grands partis traditionnels qui, par leur laisser-aller depuis 1981, ont conduit la Nation à la faillite et ont provoqué au fil du temps la perte de nos droits et de nos acquis sociaux.

Rassemblons-nous pour que notre Pays retrouve sa prospérité, son plein emploi et sa justice.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

Mail : cafe.republicain@gmail.com

 

 

25/09/2012

La République a-t-elle sa place à l'Elysée ?

 

Elysée, République,

Au cours des journées du patrimoine des 15 et 16 septembre derniers, les médias ont réalisé de nombreux reportages sur le Palais de l'Elysée, et particulièrement la télévision qui a largement mis en valeur la somptueuse résidence présidentielle.

Ce très bel édifice répertorié au 55 rue de la rue du Faubourg Saint-Honoré a connu une grande histoire liée particulièrement à ses débuts à la Royauté et à l'Empire. Il faut dire qu'il est bien loin de nos véritables valeurs populaires, du fait qu'il a représenté pendant longtemps la grande noblesse d'une époque : construit pour Louis Henri de La Tour d'Auvergne en 1720, puis remis en cadeau par Louis XV à sa favorite, la marquise de Pompadour en 1753, devenu palais princier de Joachim Murat, puis résidence impériale de Napoléon 1er et de Napoléon III (autoproclamé empereur après avoir renversé la République par un coup d'Etat) il ne paraît pas d'être le vrai symbole d'un Etat républicain. D'autant plus que les divers "locataires" présidentiels ont largement modifié les lieux selon leurs goûts personnels, en entreprenant de gros travaux souvent très coûteux à la charge ... de nos impôts évidemment !

"L'Elysée", expression utilisée généralement par métonymie par le monde médiatique a abrité jusqu'à ce jour 24 présidents de la République, de Louis-Napoléon Bonaparte (devenu Napoléon III) à François Hollande, installé dans ce lieu depuis le 15 mai 2012.

Si vous avez eu déjà l'occasion de visiter le Palais de l'Elysée, vous aurez pu constater facilement le faste de cette majestueuse demeure où près de personnes sont au service du Président, véritable monarque républicain. Sur une surface immobilière exploitée portant environ 11.279 m2 (dont 300 m2 d'appartements privés), 365 pièces détiennent 2000 meubles précieux dont 200 tapisseries, 6000 pièces d'argenterie et 3.000 pièces de verrerie de baccarat. Sans oublier une cave à vin comportant 12.000 bouteilles !

Alors, le Palais de l'Elysée a-t-il l'âme d'une résidence républicaine ? Certainement pas, même si tous les présidents de la IIIème à la Vème République n'ont jamais envisagé, à une exception près, d'installer ailleurs le siège et les services de la Présidence. L'exception fut donc Charles de Gaulle. Le général, en sa qualité de chef d'Etat occupait bien ce lieu, mais le détestait à cause de son histoire tristement chargée : abdication de Napoléon 1er, logement du duc de Wellington, coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte supprimant la république au profit de l'empire, mort rocambolesque de Félix Faure, etc ...). Il songea même à une translation de la présidence sur un autre site tels que les Invalides, l'Ecole Militaire, le Louvre et surtout le Château de Vincennes dont la rénovation s'avéra alors trop coûteuse.

 

Dans la réalité, comme par tradition, le Palais de l'Elysée est resté jusqu'à ce jour comme la résidence présidentielle officielle. Mais dans le siècle où nous vivons aujourd'hui, logiquement bien lointain des pompeuses époques royales ou impériales, en cette période où la crise économique plonge de très nombreux français dans le désarroi, la précarité et la misère, les fastes de l'Elysée deviennent des provocations à l'égard d'un peuple en détresse dont l'avenir est plus qu'incertain.

Il ne faut pas que le système républicain ressemble au pouvoir qu'occupa la noblesse en France pendant des siècles. Comme l'a dit si bien François Hollande pendant sa campagne électorale, la République doit être exemplaire, et sur ce point, il a parfaitement raison. Mais faut-il encore avoir la volonté de changer son fonctionnement : moins de députés, moins de ministres, et réforme systématique des collectivités locales et régionales.

Pour en revenir à l'Elysée, la République devrait changer de site pour s'établir dans un endroit plus modeste et plus populaire. Ce serait alors un réel symbole pour la vraie démocratie, celle qui représente la Nation et les couches sociales les plus populaires.

La Présidence de la République à l'Ecole Militaire, pourquoi pas ?

Quant à l'Elysée, il pourrait devenir alors le Musée de l'histoire de la République avec ses grands jardins réservés au public, un bel espace dédié à tous ceux et celles qui ont combattu pour les libertés du Peuple depuis la grande Révolution française.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

Mail : cafe.republicain@gmail.com