29/06/2012

Les français ont-ils eu raison de voter François Hollande ?

françois hollande, parti socialiste,Les 22 avril et 6 mai 2012, Les français ont choisi François Hollande pour se débarrasser de Nicolas Sarkozy, ou pour le « sortir » comme de nombreux opposants de gauche l'ont déclaré sans aucune prévenance sur les chaînes de télévision.

Il est vrai qu'il n'a pas toujours été à l'écoute de la France, ce qui a été, faut-il le constater, assez dommageable pour le Pays et pour l'ensemble de nos compatriotes.

Mais, incontestablement, l'ancien président de la République, s'est toujours comporté comme un grand Chef d'Etat, que ce soit à l'échelon national ou au niveau international.

Aujourd'hui, la Nation connaît un grand vide politique comme jamais nous n'en avons connu sous la Cinquième République.

Sans remonter juqu'en 1958 date de sa fondation, souvenez-vous des années 80 au moment où François Mitterrand est arrivé au pouvoir. Rien à voir avec le socialisme d'aujourd'hui. A l'époque, on pouvait réellement espérer dans l'action d'une gauche solide, compétente et motivée pour apporter au peuple de France un changement radical face à une bourgeoisie réactionnaire et démodée.

Mais 2012 n'a donc rien à voir avec 1981. Qu'on lui soit favorable ou pas, il n'en reste pas moins vrai que François Mitterrand fut un grand président de gauche ; alors que François Hollande se révèle de jour en jour, comme un « petit président » qui n'arrivera jamais à surmonter les difficultés présentes ou futures.

Les français ont-ils eu donc raison de voter pour François Hollande ? Certainement pas ! L'ancien premier secrétaire du Parti Socialiste, n'aura jamais l'envergure d'un chef d'Etat. Arrivé au pouvoir suprême le 6 mai 2012 à la faveur de deux grands évènements particuliers (la mise sur la touche de DSK par le scandale du Sofitel à New York, et l'impopularité du Président Sarkozy), François Hollande est arrivé à la Présidence de la République par un pur et simple hasard qui n'aurait du jamais avoir lieu.

Et à l'heure actuelle, dès que l'on parle avec de nombreux français, il s'avère rapidement que l'on regrette de plus en plus Nicolas Sarkozy, même s'il ne rassemblait pas toutes les qualités que l'on pouvait attendre de lui.

Mais rendons à césar … ce qui est à césar ! François Hollande possède certaines capacités indéniables qui auraient pu faire de lui un excellent ministre comme il fut un temps un bon président du Conseil général de Corrèze.

Certainement honnête, sérieux, et convaincu d'un idéal socialiste, il reste toutefois dans une vision trop étroite de la France, et fort éloignée du monde nouveau qui se dessine au sein de ce troisième millénaire.

A ce rythme, le quinquennat du nouveau Président risque de faire perdre à nouveau à la Nation cinq années où le Pays aurait pu se reconstruire et revenir sur le devant de la scène internationale. Avec Nicolas Sarkozy, cette chance, si petite soit-elle, était encore possible. Avec François Hollande, je crains fortement pour les français que les déceptions futures soient aussi grandes que les espoirs ressentis par le peuple lors de son succès aux dernières échéances électorales.

Pierre-Alain Reynaud

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Mail : cafe.republicain@gmail.com

 

 

25/05/2012

Une Présidente nommée Valérie Trierweiler

 

Valérie Trierweiler, François Hollande,

Chaque jour qui passe confirme le 6 mai 2012. A cette date et sans s'en apercevoir, la France a élu une présidente en la personne de Valérie Trierweiler.

Si étrange que celui puisse paraître au premier abord, nous avons pu deviner facilement que François Hollande compterait largement dans l'avenir sur les conseils de sa compagne pour conduire sa politique tout au long de son mandat présidentiel, et sans doute plus que sur les préceptes ou les recommandations de ses proches collaborateurs.

En effet, tout est bien clair et l'histoire a déjà commencé bien avant le soir du 6 mai. Tout au long de la campagne de l'ancien premier secrétaire du PS, la journaliste est devenue de plus en plus visible dans les meetings et fortement présente aux côtés d'un François Hollande, particulièrement « boosté », et très serein.

Au grand rassemblement du Bourget le 22 janvier, elle a fait une apparition discrète mais remarquée aux côtés d'un candidat inattendu aux allures de fonceur et de meneur de foules que les français découvraient soudainement, étonnés par le charisme imprévisible d'un homme politique que nous avions connu auparavant comme plutôt effacé, imprécis et sans grande envergure.

Qui est donc Valérie Trierweiler ? Nous avons connu la journaliste politique, mais nous ignorons presque tout de sa personnalité, tant elle est toujours restée secrète dans son existence.

Pouvait-elle être à l'origine de la transmutation de François Hollande dont la personnalité plutôt timorée était passée tout à coup à une allure beaucoup plus combative ? Il faut dire que le député corrézien végétant dans l'ombre de Ségolène Royal, sa première compagne, ne paraissait guère voué à un avenir politique conséquent, et encore moins à accéder à la plus haute fonction du pouvoir exécutif de la République.

De la sorte, ce grand changement qui venait d'avoir lieu, laissait imaginer aisément que Madame Trierweiler n'était pas étrangère à cette fulgurante métamorphose. Et en effet, il est facile de constater que la journaliste a un sens instinctif de la politique, non pas pour elle-même certes, mais pour l'homme que représente François Hollande dont elle s'est plue à construire l'avenir depuis 2006 et dont elle va s'efforcer aujourd'hui d'élever dans le pouvoir. Destinée normalement à jouer comme le veut la tradition républicaine un simple rôle de figuration au cœur de l'Elysée, elle rejette totalement cette position pour se placer désormais dans la lumière du Monde et des médias.

Native du verseau, elle est vive, idéaliste, puissante, parfois obstinée, et certains la considèrent également comme « futée et talentueuse ».

Contrairement aux autres épouses de présidents qui sont restées effacées et parfois même quasiment absentes de la scène présidentielle, sauf à poser pour les photos officielles, Valérie Trierweiler s'impose tout de suite aux côtés de François Hollande, non pas en première dame de France, (terme qu'elle déteste) mais en quelque sorte comme une « vice-présidente » qui jouerait en parallèle les grands rôles de la haute fonction républicaine.

Ainsi, ces jours derniers aux Etats-Unis, dans une aisance parfaitement naturelle et rôdée, elle a fait allègrement ses premiers pas sur la scène internationale. Et ce n'est qu'un début ! Imaginez la suite, et la considération qu'elle va prendre très rapidement que ce soit en France ou à l'étranger.

Son côté partiellement « Jacky Kennedy » lui donne une importance capitale aux yeux d'un grand public qu'elle a vite conquis en quelques mois, sans pour autant tomber dans le coup d'éclat comme le fit à l'époque et à sa manière l'épouse du président américain.

J'irai jusqu'àdire même, que ses interventions répétées, mais toujours délicates et réservées, ont contribué à la dynamique de François Hollande tout au long de la campagne électorale, et au final à sa victoire le 6 mai 2012.

En dehors du rapport affectif de couple, Valérie Trierweiler devient maintenant et pour les jours futurs, une alliée de poids pour l'ancien parlementaire devenu Chef d'Etat. Une grande chance pour le Président Hollande dont l'épouse sera très certainement l'un des meilleurs conseillers de son quinquennat, face à certains ministres (hommes et femmes confondus) considérés déjà à l'heure actuelle comme inexpérimentés et particulièrement falots.

En 2007, la France partiellement avait eu l'intention d'élire Ségolène Royal à la tête de la Nation. Aujourd'hui, cette même France en votant pour François Hollande, a délégué à sa manière, une fraction secrète du pouvoir présidentiel à la nouvelle compagne de ce dernier.

Et c'est peut-être cela qui conviendra à Valérie Trierweiler qui ne sera plus alors « la première Dame de France », mais la Présidente déléguée par un Président de la République française qui n'est autre que son propre conjoint.

On reproche souvent à la Cinquième République, d'être une monarchie républicaine. Mais à priori, si le changement est la priorité du nouveau Chef de l'Etat, il ne semble pas que la République d'aujourd'hui conduite par la gauche est la volonté de s'éloigner de cet effet monarchique qui la caractérise depuis plus de 50 ans.

Pierre-Alain Reynaud

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05/04/2012

: Lettre ouverte à Madame Marine Le Pen

Marine Le Pen, François Hollande, Présidentielles 2012,Quand Marine Le Pen flirte avec François Hollande …

Tous les médias sont d'accord sur ce point : Marine Le Pen est beaucoup moins virulente envers François Hollande qu'envers Nicolas Sarkozy ! Que doit-on penser ?

 

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