19/09/2012

Gilbert Collard a-t-il raison ?

 

GIlbert Collard, France, étranger

Mercredi dernier, au cours d'un débat très agité, l'Assemblée Nationale a rejeté à main levée l'amendement du Gilbert Collard qui proposait de réserver les emplois d'avenir « en priorité aux jeunes de nationalité française ».

Inutile de préciser le tollé qui s'est déclenché dans les rangs de la gauche quand le député a commencé à lire son amendement au projet de loi sur les emplois d'avenir, stipulant que « l'emploi d'avenir s'adresse en priorité aux jeunes de nationalité française, et subsidiairement aux citoyens des États membres de l'Union européenne ».

« Que vous ont fait les Français ? » s'est exclamé Gilbert Collard, qui, sans appartenir au Front National, reste l'un des deux élus de ce même parti.

«Je n'ai pas à m'expliquer devant une assemblée qui, quand on se met à parler de la France,se met à hurler », a-t-il ajouté avant de regagner son banc dans une grande colère.

«C'est Gilbert Collard qui hurle parce qu'on s'oppose à sa conception de la société française», a rétorqué le député apparenté socialiste de Martinique Serge Letchimy. « Dans la sociétéfrançaise, on ne fait aucune distinction de race, de couleur ou d'origine », a-t-il poursuivi.

Allons donc ! Que chacun de nous devienne raisonnable et se comporte en véritable républicain ! Indéniablement, le député Collard défend les valeurs d'une démocratie telle que nos aînés ont pu la connaître, à savoir une république basée sur l'identité française et les idées patriotiques.

Personnellement, même si je n'appartiens pas au Front National et si je n'ai du reste aucun lien politique quelconque avec cette formation politique, je reconnais que le FN ou ses sympathisants ont parfois raison dans leurs propos, et notamment quand il est souligné que les français sont mis à l'écart du système démocratique.

Qu'appelle-t-on donc par français ? Clairement, ce sont tous ceux et celles qui sont titulaires de la nationalité française.

Et il est évident que les français qui ont acquis cette nationalité, soit par leur origine, soit par l'acquisition administrative, doivent bénéficier d'une préférence face aux étrangers dont le nombre ne fait que croître sur notre territoire.

Nous connaissons parfaitement le nombre trop nombreux de citoyens français à la recherche d'un emploi, et en particulier les jeunes qui ont bien du mal aujourd'hui à s'intégrer dans le marché du travail. Ces oubliés de la société doivent-ils laisser leur place à des étrangers qui n'ont aucune affinité avec la France ? Evidemment non, encore que la nation française ne doit rejeter aucun immigré, dans la mesure où elle accomplit ses devoirs envers ses compatriotes.

Alors, essayons d'apporter de vraies solutions afin que chaque individu trouve sa place dans notre société, quelles que soient ses origines et sa culture, mais conservons un égard pour les citoyens et les citoyennes de France qui servent chaque jour notre Pays et qui lui apportent réellement soutien et reconnaissance.

Et à ce niveau, je pense sincèrement que Gilbert Collard a raison.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

Mail : cafe.republicain@gmail.com

13/09/2012

Quand l'Europe du Sud disparaîtra ...

 

Europe, faillite,

C'est clair, et je précise : extrêmement clair. L'Europe du Sud disparaîtra d'ici moins de deux décennies. Mais l' Europe du Sud, c'est qui ? Principalement la Grèce, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, et en évidence la France.

Pour quelles raisons ? Ces pays sont dans le tourmente économique et sont plongés actuellement dans une crise sans précédent ; contrairement à d'autres qui, dans le Monde, tiennent « bien la route » comme l'Australie par exemple. (Pour mémoire, l'Australie est classée par le PNUD - Programme des Nations unies pour le développement - deuxième pays le plus développé au monde après la Norvège).

Donc, l'Europe du Sud se meurt :

- en raison du laisser-aller de gouvernements laxistes qui se sont succédés et qui continuent encore aujourd'hui à exercer leur politique déplorable.

- en raison de l'affaiblissement constant des richesses dont bénéficiaient les nations concernées.

- en raison des dangereux dérapages commis par les syndicats qui ont été souvent à l'origine de la ruine de nombreuses structures économiques.

- en raison d'une crise économique sans précédent où la concurrence déloyale s'est installée entre de nombreux pays de la communauté européenne, différents les uns des autres par leur niveau de vie, leur histoire et leur culture.

- en raison des flux migratoires qui se sont succédés depuis plus de trente ans et qui ne font qu'augmenter depuis plusieurs mois.

Que va-t-il donc se passer ?

Il est clair que la situation risque de se dégrader si les gouvernements et surtout si les peuples ne réagissent pas rapidement. Un pays qui s'affaiblit ressemble à une personne atteinte d'une grave maladie. A un moment donné, si la rémission n'apparaît pas, c'est la mort assurée. Pour une nation, c'est la disparition de ses libertés, de ses valeurs, de ses acquis et de son histoire.

Dans quels délais ?

Il est encore difficile aujourd'hui d'évaluer le temps réel de la disparition de l'Europe du Sud : 10 ans, 20 ans ou plus ? A priori, il semble que ce phénomène pourrait se manifester à moyen terme selon l'intensité des problèmes annoncés. Mais, les « bonnes surprises » ne doivent pas être écartées, et il est encore possible de croire à un redressement physique et moral de nos sociétés.

Que deviendront les pays de l'Europe du Sud ?

Si le redressement de cette zone s'avérait impossible, les états démocratiques disparaîtraient peu à peu, laissant la place à des régimes totalitaires ou à des républiques islamistes.

C'est le trajet habituel des chutes de la démocratie dont les dirigeants ont été incapables de donner à leur pays les règles de conduite fondamentales indispensables pour la sécurité et l'avenir des citoyens.

La contagion …

L'Europe du Sud frappée de plein fouet par le cataclysme économique et social, la contagion est inévitable, et l'Europe du Nord verra également d'énormes changements. Non pas en raison des influences de l'Orient et du continent africain, mais par la domination de l'Allemagne ou peut-être de la Russie dont les ambitions s'éclaircissent à l'heure d'aujourd'hui.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

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06/09/2012

La République des pauvres

 

pauvreté, misère, république,

Les gouvernements passent, et repassent. Tantôt la droite, tantôt la gauche et vice versa, pour une politique stérile qui met toujours à l'index les plus faibles et les plus démunis.

Sarkozy était-il proche du peuple ? Bien évidemment, non ! Aujourd'hui, François Hollande veut-il changer la société pour un monde plus juste ? Certainement pas. L'ancien Premier Secrétaire du PS nourrissait depuis longtemps une ambition secrète : devenir le Chef de l'Etat. Et c'était la seule chose qui l'intéressait. Quelques-uns de ses proches le savaient ou l'avaient deviné, mais personne n'y croyait vraiment. D'autant plus que l'ombre de Dominique Strauss-Kahn planait depuis longtemps sur l'Elysée. Mais soudain, les immenses déboires de DSK réjouirent fortement le député de Corrèze qui ne cacha pas auprès de ses amis sa formidable joie du fait que son principal rival du PS venait lui-même de s'éliminer … à jamais !

Donc, le 6 mai 2012, François Hollande était élu Président de la République, et dans les chaumières, un petit espoir ranimait les cœurs gelés par une démocratie qui depuis longue date, ne faisait plus de sentiments avec le petit peuple de France.

« Je croyais que François Hollande allait changer nos vies » disait voici quelques jours encore un employé de magasin dont le salaire actuel ne dépasse guère le SMIC après 15 ans d'ancienneté. Cet exemple est l'un des milliers que l'on peut découvrir un peu partout dans le Pays, que ce soit dans les villes ou dans n'importe quel lieu des campagnes.

Evidemment, à chaque élection présidentielle, les illusions naissent chez ceux et celles qui espèrent en vain pouvoir terminer leur mois le 30 au lieu du 15 ou du 20. Mais au final, rien ne change, et la misère est toujours bien présente. Fini le temps des luttes ouvrières, fini le temps de l'Internationale et des 1er mai fleuris, fini le temps des lendemains ensoleillés !

A l'heure d'aujourd'hui, la sale vie broie des hommes et des femmes qui n'ont plus aucun moyen pour se défendre de l'enfer social. Pendant que des familles partagent un maigre repas autour d'une table, pendant que des enfants souffrent de la faim et du froid, pendant que des gens meurent dans le silence faute de soins médicaux, les grosses limousines ministérielles entrent et sortent sans cesse du Palais de l'Elysée sous les flashs des médias et sous les caméras de la télévision. Moins de 2 kms plus loin, à l'Assemblée Nationale, les députés profitent de leur côté, des richesses et des bienfaits que leur accorde l'Etat, tout en prenant soin de se préparer un avenir confortable sur le dos des contribuables, si un jour la politique les abandonne.

Qui défend les intérêts du peuple ? Parfois s'élèvent quelques voix sincères qui osent exposer la douleur de la misère humaine. Mais sont-elles entendues ? Jamais ou presque. Le généreux Abbé Pierre en avait fait la triste expérience.

Les actions véritables du pouvoir sont entièrement ailleurs. Au fil du temps, à droite comme à gauche, les ambitions restent les mêmes : argent, puissance et combines … alors que plus de 15 millions de français vivent dans la précarité.

Aujourd'hui, la démocratie est largement bafouée et la République est moribonde, même si les apparences mettent parfois en lumière (à des fins uniquement électorales), les libertés, la fraternité et la solidarité.

La République des peuples n'existe plus. Elle a laissé la place à une monarchie (de droite et de gauche) où le Président exerce les fonctions d'un roi … sans couronne. Une telle situation ne semble pas alarmer du tout une société dite « privilégiée » qui, faut-il le dire, bénéficie grassement des plus belles faveurs que lui accorde l'Etat. Ces bourgeois du 21 ème siècle votent UMP ou PS, considérant que ces deux partis sont les meilleurs pour préserver leurs intérêts particuliers.

La République des pauvres est bien présente. Et de jour en jour, de semaine en semaine, de mois en mois, et d'année en année, elle développe sans détour la paupérisation d'une population écrasée par la finance et le grand capitalisme.

Pierre-Alain Reynaud

Site internet : www.pierre-alain-reynaud.com

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