14/06/2012

Le Président et ses femmes

 

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Le tweet de soutien de Valérie Trierweiler à Olivier Falorni pourrait être le thème d'un futur vaudeville digne de Feydeau ou de Labiche.

Nous avons connu les extravagances de l'époque Sarkozy avec Cécilia, puis Carla Bruni, et avec François Hollande, nous pensions sincèrement que la vie privée du nouveau Président ne serait pas entachée par des histoires rocambolesques.

Hier, nous est arrivé en plein figure une info à laquelle personne ne s'attendait, surtout en provenance de la « première dame de France ».

En scène donc, Ségolène Royal, Valérie Trierweiler, et au milieu François Hollande, l'ancien compagnon de l'une et le nouveau compagnon de l'autre. Le spectacle est cocasse, et il est fort possible que dans les jours qui arrivent, ce théâtre de boulevard se transforme en feuilleton … de la République.

 « Courage à Olivier Falorni qui n’a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tantd’années dans un engagement désintéressé », écrit sans complexe Madame Trierweiler, en sachant pertinemment que l'effet sera détonant.

Alors que se passe-t-il ? Un réglement de compte public entre les deux femmes ? Ou une position étrange de Valérie Trieweiler qui jouerait un rôle singulier dans un but bien déterminé ?

Il est clair que l'attitude de la compagne du Président de la République ne semble pas être anodine. Et peut-être qu'un jour ou l'autre, nous connaîtrons la vraie enigme du tweet.

En attendant, nous avons la certitude que Madame Trieweiler a jeté un pavé dans la mare qui éclabousse durement le Parti Socialiste et … François Hollande son propre compagnon.

Le 24 mai dernier, j'avais écrit un article qui commençait par les phrases suivantes : « Chaque jour qui passe confirme le 6 mai 2012. A cette date et sans s'en apercevoir, la France a élu une présidente en la personne de Valérie Trierweiler ».

La situation est confirmée aujourd'hui. La journaliste de Paris Match est passée du statut de « première dame de France » à celui que l'on pourrait assimiler de vice-présidente, Valérie Trierweiler dirigeant quelque peu, par dessus la tête de François Hollande, la politique de la France.

Après cet événement cocasse mai inquiétant, que pense le Président de la République ? A-t-il conscience que son pouvoir est sérieusement ébranlé et mis en cause ? Va-t-il réagir ? Ou se contentera-t-il de rester dans une position floue ?

Autant de questions qui jettent le trouble sur l'autorité d'un Chef d' Etat dont la force politique risque d'être affaiblie dans un proche avenir.

Pierre-Alain Reynaud

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A lire ou à relire :

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30/05/2012

Les droits de l'enfant dans la société du 21 ème siècle

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Chaque jour, on parle très souvent des droits de l'Homme (ce terme englobant l'humanité en général), et parallèlement les débats se tournent périodiquement aussi sur les droits du citoyen, comme sur les droits de la femme dans la société.

Ces nombreuses discussions restent sans cesse au cœur de l'actualité et l'on ne peut que se réjouir des progrès réels qui se dessinent sans cesse à l'horizon pour améliorer la justice sociale et diverses logiques touchant les individus de tous pays et de toutes races.

Cependant, les grands oubliés de ce Monde sont en général les enfants, même si l'Unicef s'efforce à chaque instant d'améliorer leur sort.

Nous reviendrons prochainement sur des sujets brûlants concernant l'enfance et tout spécialement sur la justice des mineurs qui n'est adaptée ni à leur âge, ni à leur avenir dans l'environnement du 21 ème siècle.

Aujourd'hui, nous nous arrêterons sur la représentation des enfants dans la société qui reste quasiment inexistante, les adultes occultant tout dialogue possible pour prendre les grandes décisions qui s'imposent.

Les jeunes (à l'exception toutefois de ceux dont la tranche d'âge est inférieure à 10 ans, encore peu aptes en raison de leur âge à s'inviter dans les débats), doivent participer à la vie citoyenne d'une manière officielle pour être entendus par tous nos dirigeants politiques et nos responsables publics. C'est-à-dire que tous les mineurs devraient être mieux écoutés et plus compris dans leur vie comme dans leurs aspirations d'enfant ou d'adolescent.

Il est clair que les adultes, malgré leur sincère volonté et leur énergie, ne peuvent pas toujours comprendre ce que ressent aujourd'hui une jeunesse souvent perturbée par une société en perpétuelle mutation où les crises économiques et sociales viennent largement ébranler les familles les plus fragiles.

Ainsi, l'esprit républicain nous invite à la méditation et à la réflexion.

Dans un tel contexte,il est temps de donner aux jeunes d'aujourd'hui, tous les moyens pour s'exprimer librement, ressources qui leur permettront d'une part, de mieux s'insérer dans le quotidien , et d'autre part de se préparer à la vie citoyenne.

Voici donc un bref résumé des projets de réformes dont pourraient profiter dans l'avenir tous les enfants et adolescents.

Lire la suite de l'article en cliquant sur le lien ci-dessous :

http://www.pierre-alain-reynaud.com/pages/vivre-ensemble/...

Pierre-Alain Reynaud

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25/05/2012

Une Présidente nommée Valérie Trierweiler

 

Valérie Trierweiler, François Hollande,

Chaque jour qui passe confirme le 6 mai 2012. A cette date et sans s'en apercevoir, la France a élu une présidente en la personne de Valérie Trierweiler.

Si étrange que celui puisse paraître au premier abord, nous avons pu deviner facilement que François Hollande compterait largement dans l'avenir sur les conseils de sa compagne pour conduire sa politique tout au long de son mandat présidentiel, et sans doute plus que sur les préceptes ou les recommandations de ses proches collaborateurs.

En effet, tout est bien clair et l'histoire a déjà commencé bien avant le soir du 6 mai. Tout au long de la campagne de l'ancien premier secrétaire du PS, la journaliste est devenue de plus en plus visible dans les meetings et fortement présente aux côtés d'un François Hollande, particulièrement « boosté », et très serein.

Au grand rassemblement du Bourget le 22 janvier, elle a fait une apparition discrète mais remarquée aux côtés d'un candidat inattendu aux allures de fonceur et de meneur de foules que les français découvraient soudainement, étonnés par le charisme imprévisible d'un homme politique que nous avions connu auparavant comme plutôt effacé, imprécis et sans grande envergure.

Qui est donc Valérie Trierweiler ? Nous avons connu la journaliste politique, mais nous ignorons presque tout de sa personnalité, tant elle est toujours restée secrète dans son existence.

Pouvait-elle être à l'origine de la transmutation de François Hollande dont la personnalité plutôt timorée était passée tout à coup à une allure beaucoup plus combative ? Il faut dire que le député corrézien végétant dans l'ombre de Ségolène Royal, sa première compagne, ne paraissait guère voué à un avenir politique conséquent, et encore moins à accéder à la plus haute fonction du pouvoir exécutif de la République.

De la sorte, ce grand changement qui venait d'avoir lieu, laissait imaginer aisément que Madame Trierweiler n'était pas étrangère à cette fulgurante métamorphose. Et en effet, il est facile de constater que la journaliste a un sens instinctif de la politique, non pas pour elle-même certes, mais pour l'homme que représente François Hollande dont elle s'est plue à construire l'avenir depuis 2006 et dont elle va s'efforcer aujourd'hui d'élever dans le pouvoir. Destinée normalement à jouer comme le veut la tradition républicaine un simple rôle de figuration au cœur de l'Elysée, elle rejette totalement cette position pour se placer désormais dans la lumière du Monde et des médias.

Native du verseau, elle est vive, idéaliste, puissante, parfois obstinée, et certains la considèrent également comme « futée et talentueuse ».

Contrairement aux autres épouses de présidents qui sont restées effacées et parfois même quasiment absentes de la scène présidentielle, sauf à poser pour les photos officielles, Valérie Trierweiler s'impose tout de suite aux côtés de François Hollande, non pas en première dame de France, (terme qu'elle déteste) mais en quelque sorte comme une « vice-présidente » qui jouerait en parallèle les grands rôles de la haute fonction républicaine.

Ainsi, ces jours derniers aux Etats-Unis, dans une aisance parfaitement naturelle et rôdée, elle a fait allègrement ses premiers pas sur la scène internationale. Et ce n'est qu'un début ! Imaginez la suite, et la considération qu'elle va prendre très rapidement que ce soit en France ou à l'étranger.

Son côté partiellement « Jacky Kennedy » lui donne une importance capitale aux yeux d'un grand public qu'elle a vite conquis en quelques mois, sans pour autant tomber dans le coup d'éclat comme le fit à l'époque et à sa manière l'épouse du président américain.

J'irai jusqu'àdire même, que ses interventions répétées, mais toujours délicates et réservées, ont contribué à la dynamique de François Hollande tout au long de la campagne électorale, et au final à sa victoire le 6 mai 2012.

En dehors du rapport affectif de couple, Valérie Trierweiler devient maintenant et pour les jours futurs, une alliée de poids pour l'ancien parlementaire devenu Chef d'Etat. Une grande chance pour le Président Hollande dont l'épouse sera très certainement l'un des meilleurs conseillers de son quinquennat, face à certains ministres (hommes et femmes confondus) considérés déjà à l'heure actuelle comme inexpérimentés et particulièrement falots.

En 2007, la France partiellement avait eu l'intention d'élire Ségolène Royal à la tête de la Nation. Aujourd'hui, cette même France en votant pour François Hollande, a délégué à sa manière, une fraction secrète du pouvoir présidentiel à la nouvelle compagne de ce dernier.

Et c'est peut-être cela qui conviendra à Valérie Trierweiler qui ne sera plus alors « la première Dame de France », mais la Présidente déléguée par un Président de la République française qui n'est autre que son propre conjoint.

On reproche souvent à la Cinquième République, d'être une monarchie républicaine. Mais à priori, si le changement est la priorité du nouveau Chef de l'Etat, il ne semble pas que la République d'aujourd'hui conduite par la gauche est la volonté de s'éloigner de cet effet monarchique qui la caractérise depuis plus de 50 ans.

Pierre-Alain Reynaud

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